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Le sélectionneur grec répond aux critiques sur l’utilisation de Giannis Antetokounmpo

La Grèce ne verra pas les quarts de finale et le MVP de la saison régulière en NBA n’a pas eu le rayonnement escompté. La faute du sélectionneur ?

Présenté comme l’une des formations les mieux armées avec un phénomène comme Giannis Antetokounmpo dans ses rangs, la Grèce n’a finalement pas réussi à se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe du monde 2019, malgré un dernier succès face à la République Tchèque, au rendez-vous malgré la blessure de Jan Vesely.

La nation hellène a porté comme un boulet son revers en première phase contre le Brésil et n’a pas été en mesure de faire jeu égal avec Team USA ensuite.

Mais ce qui donne le plus de regrets aux fans grecs et interrogent les observateurs du monde entier, c’est surtout l’utilisation de Giannis Antetokounmpo, qui n’a pas eu l’impact escompté sur cette compétition (14.8 points, 8.8 rebonds, 2.4 passes décisives sans oublier un piètre 22.2% à 3-points).

« Nous ne sommes pas les Bucks »

Parmi les reproches faits au sélectionneur Thanasis Skourtopoulos, il y a aussi le temps jeu attribué à la star des Bucks, qui n’a jamais dépassé les 30 minutes par match (et c’était face à la Nouvelle-Zélande, le match le moins « important ») pour 25 minutes en moyenne. À l’issue du match face aux Tchèques, il a donc donné sa vision des choses.

« Je lis constamment des commentaires en ligne demandant pourquoi l’équipe nationale grecque ne joue pas comme les Bucks, et je ne sais pas comment réagir » a-t-il déploré. « Nous ne sommes pas les Bucks, c’est aussi simple que ça. Les Bucks ont une équipe bien structurée avec Giannis comme pièce maîtresse. Nous sommes une équipe qui a aussi Antetokounmpo comme pièce maîtresse, mais avec quelques joueurs autour de lui qui ont leur propre personnalité, de la valeur et ils sont aussi une grande partie de l’équipe ».

« Il n’a pas eu le respect qu’il méritait »

Gregg Popovich et les joueurs américains assuraient que les règles FIBA (et notamment l’absence de trois secondes défensives) permettaient de mieux contrôler Giannis Antetokounmpo, par rapport aux règles NBA.

Thanasis Skourtopoulos a ajouté deux éléments pour tenter d’expliquer pourquoi Giannis Antetokounmpo n’a pas eu le rayonnement attendu : c’est la première fois qu’il dispute une compétition internationale depuis qu’il jouit de son nouveau statut (même s’il n’était déjà pas un inconnu en 2014) et l’arbitrage.

« Giannis est arrivé avec une bonne attitude, mais quelque part en cours de route, je pense qu’il était stressé parce qu’il voulait démontrer des choses à tout le monde en Grèce et ici en Chine », a souligné le sélectionneur. « Partout où il allait, les fans le suivaient. C’était la première fois que nous avions Giannis dans notre équipe et nous avons essayé de l’utiliser de la meilleure façon possible. Cependant, il n’a pas eu le respect qu’il méritait, de la part des organisateurs, mais aussi des arbitres. Nous regardons les matchs deux ou trois fois et les coups qu’il reçoit, les mains partout sur lui, c’est incroyable. C’est d’ailleurs pour ça qu’il ne tire pas beaucoup de lancers francs ».

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