Dallas : J.J. Barea pense pouvoir être prêt pour le training camp

Il voulait revenir pour la Coupe du monde avec Porto Rico mais pour ne pas prendre de risque sur la saison à venir, J.J. Barea a décidé de faire une croix sur la compétition.

Il faut rappeler que le meneur des Mavericks s’est rompu le tendon d’Achille le 11 janvier dernier, soit il y a seulement sept mois. « Je pensais pouvoir jouer des matches d’entraînement d’ici là mais c’est encore trop proche, trop risqué », explique-t-il en effet.

Il a donc bien fait de zapper la Coupe du monde. Mais sera-t-il prêt pour le training camp des Mavs, le 1er octobre ?

« Ça y ressemble », annonce le meneur. « Mais avec Rick Carlisle et le préparateur physique Casey Smith, on va en parler et programmer tout ça. Si on doit attendre plus longtemps, alors on attendra. Ce sera encore mieux pour mon retour. Mais, on se dirige vers un retour pour le training camp, c’est ce que je désire, afin de faire toute la préparation, étape par étape. »

Un leader précieux après la retraite de Dirk Nowitzki

La prudence est de mise pour une telle blessure, surtout que le champion 2011 a 35 ans et va entamer sa 14e saison dans la ligue. Une expérience précieuse pour Dallas, avec le départ à la retraite de Dirk Nowitzki.

« Je vais être le plus vieux joueur du groupe pour la première fois, ce sera fun et excitant. Je vais beaucoup communiquer. Chaque saison, je suis davantage dans le rôle du leader. Cette année plus que les autres peut-être avec tout ce que j’ai traversé. Je vais aider ces gamins. J’ai évolué pendant dix ans avec Rick Carlisle. Je sais exactement comment il fonctionne. Lui, le staff, les dirigeants s’attendent à ce que je donne l’exemple. »

Prolongé cet été pour une saison et avec des envies de coaching assumées, J.J. Barea a encore selon lui quelques années dans les jambes avant de passer du short au costume trois pièces.

« Je me sens bien, j’aime toujours jouer. Je veux encore jouer deux ou trois années, peut-être quatre. Je veux surtout en faire deux de plus. Ensuite, on verra. »