Anthony Davis, James Harden, Bradley Beal, C.J. McCollum, Damian Lillard, Eric Gordon, Kevin Love, Tobias Harris… La liste des absents de Team USA pour la Coupe du monde est aussi séduisante que frustrante.
Ces talents manqueront en Chine et la grande excuse de certains joueurs, pour faire une croix sur la compétition, reste l’envie de préparer la saison à venir. C.J. McCollum apporte lui ses réponses. « Je pense que les joueurs ont vu ça comme la possibilité de faire partie d’une équipe qui allait perdre », raconte l’arrière des Blazers au micro d’Adrian Wojnarowski, à mesure que les forfaits s’accumulaient. « Donc pourquoi en faire partie ? »
C’est une première explication. La seconde est davantage technique et physique. « La surcharge de travail. Si on joue tous, alors la charge est partagée avec 20-25 minutes. Et s’il y a des victoires faciles, on passe vite. Mais si certains ne jouent pas, les minutes augmentent, et ça peut avoir un impact sur son été, puis sur le mois de mars suivant. Les crashes arrivent en janvier, avant le All-Star break, et en mars-avril. Pourquoi ? Les kilomètres en plus durant l’été… »
Jusqu’en septembre puisque la Coupe du monde se dispute du 31 août au 15 septembre. Cinq semaines après seulement, la saison régulière démarre en NBA. On oublie alors le repos pendant plusieurs mois.
« Je suis le joueur qui court le plus ou presque chaque saison. Je ne veux pas aller en Australie ou en Chine pour revenir ensuite pour la saison alors que je peux programmer stratégiquement ma charge de travail. »
Dira-t-il la même chose dans un an s’il est préselectionné pour les Jeux olympiques…