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Nigel Williams-Goss a cru en son « Process »

Chacun son parcours pour rejoindre la NBA. Pour le combo-guard qui a récemment signé un contrat de trois ans au Jazz, il a fallu passer par la Serbie et la Grèce.

Drafté en 2017 à la 55e position par Utah, Nigel Williams-Goss a touché de près son rêve d’évoluer en NBA. Mais l’arrière a finalement dû faire preuve de patience avant de défendre les couleurs de la ville de Salt Lake City. « Je ne vais pas mentir, beaucoup d’émotions se sont mélangées durant la Draft, a-t-il rappelé. J’ai eu le sentiment d’avoir fait tout ce qu’il fallait à la Fac pour m’adjuger un meilleur spot que le 55e choix ».

Toute une franchise pour le soutenir

Plutôt que de se perdre en G-League, le choix commun a été fait de traverser l’Atlantique pour continuer à progresser. Pendant deux ans, c’est au Partizan Belgrade puis à l’Olympiakos qu’il a donc dû développer ses qualités et se confronter à l’élite du basket européen, lui permettant de bosser son jeu en pénétration face aux raquettes regroupées ainsi que son tir à 3-points.

Le « Process » a été un franc succès puisque l’ex pensionnaire de Gonzaga a tourné à 17 points et 7 passes décisives toutes compétitions confondues avec une coupe de Serbie et un titre de MVP à la clé. En Grèce où il a évolué sous les ordres de David Blatt, il a également apporté une belle contribution avec 10 points et près de 5 passes en moyenne par match.
Mais ce qu’il l’a le plus aidé dans son évolution, c’est le soutien de joueurs comme Ekpe Udoh et Donovan Mitchell et du front office de la franchise. « Il a été phénoménal », a-t-il ainsi reconnu sur le site officiel de la franchise.

« Avec Dennis (Lindsey, vice-president des opérations basket du Jazz), on a beaucoup échangé pendant deux ans. J’en étais arrivé à un point où même si je n’étais pas revenu à Utah, j’aurais retenu à quel point ces gars m’avaient soutenu pendant que j’étais là-bas ».
Son travail et son application ont payé pendant ces deux années et ont été validées par un contrat de trois ans au Jazz.

« C’est vraiment une chance, se réjouit-il. Quand tu travailles et que tu pries chaque jour depuis que tu as 10 ans et que finalement tu reçois ce coup de fil qui fait de ce rêve une réalité, c’est un sentiment indescriptible (…). Ça me fait davantage apprécier tout mon parcours ».

La prochaine étape : se faire une place dans le roster du Jazz

Pour Denis Lindsey aussi, c’est un travail de longue haleine qui a payé. Le front office savait que Nigel Williams-Goss avait le niveau pour évoluer en NBA. Il fallait juste un peu de temps, et son heure est maintenant venue.

« C’est gratifiant de travailler avec un joueur et un agent dans le cadre de leur plan de développement et de le mener à bien, a-t-il expliqué. Tous les joueurs NBA sont motivés mais nos fans vont bientôt se rendre compte qu’il fait partie des tous meilleurs en termes de compétitivité, d’intelligence et de motivation. Il a eu l’expérience de la pression liée au poste de meneur. Il commençait déjà à montrer des signes de progression comme très bon shooteur vers la fin de son cursus à Gonzaga. Mais il a franchi un nouveau palier ».

Nigel Williams-Goss a remporté une bataille, c’est maintenant un tout autre combat qu’il va devoir mener au sein d’un roster de choix pas mal fourni sur les postes arrières entre Mike Conley, Emmanuel Mudiay et Dante Exum au poste 1 et Donovan Mitchell au poste 2.

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