Signé cet été par les Suns alors qu’il n’a pas été drafté et n’a pas évolué en NCAA, Jalen Lecque s’est enfin montré face à une vraie concurrence pendant la Summer League.
En quatre matches, il a compilé 8.8 points de moyenne à 46 % de réussite au shoot en 18 minutes. « J’ai pris de l’expérience », raconte-t-il. « Je m’habitue à tout ça : la vitesse du jeu, la dimension physique. »
Ses qualités athlétiques ont été confirmées. Le meneur n’est pas surnommé « Baby Westbrook » pour rien : c’est une boule d’énergie, capable de monter très haut. Même si ses choix ne sont pas toujours les bons. Comme Westbrook effectivement.
« J’ai aimé son agressivité », déclare son coach à Las Vegas, Willie Green. « Il est très athlétique. Il fait des erreurs, mais ça arrive. Je veux qu’il continue d’être tranchant, de chercher des shoots, mais aussi d’impliquer ses coéquipiers. Il en est capable. »
Le jeune joueur de 19 ans va prendre exemple sur un autre rookie signé quatre saisons par la franchise de l’Arizona la saison passée, Elie Okobo. « Je vais apprendre de son rythme », explique Lecque. « C’est très important en NBA. Quand il faut aller vite et quand il faut ralentir. C’est une sacrée opportunité d’apprendre à ses côtés. Elie est un très bon joueur, il a joué à l’étranger plus jeune et maintenant, il est en NBA. C’est donc un bon exemple. »
L’ancien de Brewster Academy va effectivement pouvoir apprendre à mieux gérer ses possessions avec le Français, bien plus économe dans son choix. Parfois trop d’ailleurs. Mais pour tenter sa chance, Jalen Lecque, lui, n’a pas de souci. Il doit maintenant bien se cadrer pour s’améliorer dans la durée.
« Quand tout sera en place, ce sera effrayant », annonce Willie Green. « Il sort du lycée donc il apprend encore. C’est notre boulot, à nous les coaches, de s’assurer qu’il prend le bon chemin. Que ce soit à l’entraînement, au shootaround, quand il travaille de son côté. Il doit construire de solides fondations. »