Damian Lillard veut que les Blazers restent calmes

Lors du premier tour, Damian Lillard et les Blazers avaient affiché leur sang-froid face à un Thunder beaucoup plus nerveux. C’était une des clés de la victoire de Portland et le meneur souhaite que son équipe garde le même état d’esprit face à Denver.

Frustrés, notamment par la domination de Nikola Jokic, les Blazers ont ainsi commencé à se plaindre aux arbitres.

« Je pense qu’il y en a eu davantage, et probablement plus que ce qu’il aurait fallu », concède Damian Lillard sur les plaintes aux officiels. « Peut-être qu’on n’aurait pas dû parler autant. Chaque fois qu’on voit des gars aussi motivés, il arrive qu’on dise des trucs, mais il y a sans doute eu trop de discussions de ce genre ce soir. »

Le meneur parle d’ailleurs pour lui-même, puisqu’il a pas mal pesté contre les officiels, réclamant des fautes près du cercle, alors qu’Enes Kanter et d’autres Blazers s’agaçaient des coups de sifflet reçus par Nikola Jokic.

Il faut dire que Damian Lillard subit encore un traitement de choc, les Nuggets « trappant » et « blitzant » (c’est-à-dire en faisant venir un deuxième défenseur sur le porteur du ballon) afin de lui faire lâcher la balle un maximum. Néanmoins, le Blazer assure que c’était un schéma assez similaire à celui mis en place par OKC, et qu’il pensait qu’il y aurait plus de différences.

Là ou c’est très différent par contre, par rapport à la série face au Thunder, c’est de l’autre côté du terrain.

« Evidemment, ce sont des équipes différentes », confirme Damian Lillard. « OKC, je ne crois pas qu’ils avaient des shooteurs comme Denver. Ils ont vraiment des shooteurs précis, et puis ils ont un gars au centre, qui est un facilitateur. La priorité de cette équipe, c’est de faire tourner le ballon, de trouver le joueur démarqué et de couper vers le cercle. Il y a des tas de mouvements qui se passent sur le terrain et il faut en tenir compte parce qu’ils peuvent en profiter en faisant les bons choix et les bonnes lectures. Je pense qu’ils créent de meilleurs tirs. Et c’est plus difficile pour nous de les priver de ces tirs. »