Après deux saisons difficiles mais marquées par un vrai projet de jeu, Kenny Atkinson va enfin récolter les fruits de son excellent travail avec une participation en playoffs pour lui et ses Nets. Et comme ses joueurs, il est impatient de se lancer dans le grand bain. En passionné de tactique, l’atmosphère et le schéma des playoffs semblent lui plaire.
« C’est comme une bouffée d’air frais », estime le coach des Nets, interrogé par le New York Post. « C’est encore plus motivant. Même si ça sonne cliché, c’est comme une nouvelle saison. Je me sens redynamisé. Durant la saison, on est concentré sur nous-mêmes. Là, on peut faire de l’analyse plus poussée sur les forces et faiblesses de l’adversaire. »
L’ancien assistant des Knicks et des Hawks fait une analogie avec le football américain. « C’est comme en NFL : on est concentré sur l’équipe adverse. On passe des heures et des heures à entrer dans les détails de son adversaire. J’adore ça car je n’ai pas l’occasion d’en faire beaucoup. Ce sont les assistants qui le font. »
En mode NFL
Il peut également travailler individuellement avec chaque joueur puisqu’il a davantage de temps pour le faire.
« On profite des deux jours de préparation pour en faire plus qu’en saison régulière. Quand on joue le 73e match de la saison et qu’on rejoue le lendemain, on ne veut pas trop forcer avec les joueurs. Là, on peut donner beaucoup, deux fois plus que d’habitude. On a fait des vidéos individuelles de vingt minutes pour chaque joueur. On découpe l’équipe en groupe, comme au football américain. C’est une préparation de NFL. »
Comme tout novice à n’importe quel niveau, Kenny Atkinson veut s’inspirer de ses glorieux aînés pour ne pas manquer ses premiers playoffs. Préparer une rencontre pendant deux jours, c’est un luxe en NBA, mais attention à ne pas tout consigner et inonder les joueurs avec trop d’informations.
« Je m’assure de ne pas en faire trop. J’ai fait quelques recherches sur Gregg Popovich et sur d’autres coaches, pour voir comment ils se préparaient pour les playoffs. Il ne faut pas compliquer les choses. »