26 points à Denver, 20 à Utah, 15 à Houston… En ce moment, les Wolves collectionnent les fessées. Avec leur série actuelle de quatre défaites de rang, ils ont définitivement dit adieux aux playoffs pour cette année. Leur mauvaise série est peut-être d’ailleurs bien partie pour durer. La nuit prochaine, pour leur déplacement à Charlotte, ils pourraient ainsi jouer sans Robert Covington, Jeff Teague, Derrick Rose, Luol Deng et Taj Gibson, tous bloqués à l’infirmerie…
Pourtant, Karl-Anthony Towns l’assure : son équipe va continuer de jouer à fond.
« On doit jouer pour les playoffs l’année prochaine », se projette-t-il. « On doit être meilleurs à chaque match. Ça a été une année difficile mais il n’y a pas d’excuses. Nous sommes des professionnels. Nous sommes payés pour jouer. »
Même son de cloche pour Andrew Wiggins. « C’est notre travail de jouer, d’être compétitif et de se battre chaque soir. Nous sommes une famille ici et on doit se battre pour cette famille. »
Un calendrier final de folie
Ainsi, leur coach Ryan Saunders repousse l’idée de mettre au repos certains joueurs, à une dizaine de matchs de la fin de la saison, car il est important pour lui de « mettre en avant la meilleure équipe (possible) ».
Les Wolves ont d’ailleurs intérêt à s’accrocher car leur calendrier final est corsé : réceptions des Clippers, Warriors, Sixers, Blazers, Thunder et Raptors (!), et un déplacement final à Denver. Pourquoi alors ne pas sortir la « tanking » pour aggraver un bilan (32 victoires – 39 défaites) qui leur laisse, pour l’heure, une chance infime de décrocher le premier choix de Draft ?
Mais Minnesota ne veut pas rentrer dans ce genre de calculs. « On veut simplement gagner », redit encore Andrew Wiggins. « Nos fans le méritent », abonde Ryan Saunders en référence aux sept matchs qui leur restent à jouer au Target Center.