C’est l’histoire d’un comeback que plus personne n’imaginait ! À 34 ans, et après des années galères aux Knicks, Joakim Noah retrouve les terrains, le sourire mais aussi la joie d’une « standing ovation ».
C’était cette nuit face à Jazz de Rudy Gobert, son successeur comme meilleur défenseur de la NBA, mais aussi dans la raquette de l’Equipe de France il y a quelques années.
Il y avait donc un vrai duel et Joakim Noah, épaulé de Jonas Valanciunas, avait une mission : limiter au maximum l’influence de Rudy Gobert dans la peinture. Mission réussie : 9 points et 7 rebonds pour le pivot du Jazz, auteur d’un gros premier quart-temps avant de s’éteindre malgré un festival de contres.
7 points, 8 rebonds, 4 passes et 2 contres en 21 minutes
Mais pour que la soirée soit parfaite, il fallait bien sûr la victoire, et une action marquante. Ça aurait pu être ce tir à cinq mètres en 3e quart-temps pour donner 10 points d’avance. Sur le coup, Joakim Noah a même ressorti ses « guns », comme à la plus belle époque de Chicago. Finalement, ce sera ce dunk-lay up sur Rudy Gobert pour valider la victoire des Grizzlies.
Il reste alors une poignée de secondes. J.B. Bickerstaff se dit que c’est le moment de rappeler le pivot pour lui offrir la plus belle des sorties. Jonas Valanciunas lui tape dans la main. Joakim Noah vient chambrer son coach, et toute la salle se lève pour l’ovationner. Sur le banc, il y a son pote Chandler Parsons. Lui aussi était devenu un paria, et leur joie retrouvée est le symbole de ces Grizzlies « new look », vainqueurs face aux Lakers, aux Blazers et donc au Jazz depuis le All-Star Game.
Quelle belle revanche !