La zone est autorisée en NBA depuis 2001 et, pourtant, elle fige toujours autant les attaques. Face à l’incapacité de ses joueurs à défendre en un-contre-un cette saison, Gregg Popovich utilise ainsi de plus en plus souvent la défense de zone… et l’entraîneur des Spurs s’étonne toujours du manque de solutions des adversaires.
« En général, les équipes NBA ne savent pas quoi faire quand on fait zone », assure ainsi Pop. « En général, elles restent statiques, à faire bouger la balle autour de la ligne à 3-points, puis quelqu’un attaque un intervalle, ou ils jouent un peu du poste haut – poste bas, ou ils essaient de créer un surnombre, mais en gros, les joueurs sont figés. Peu importe l’équipe, ils se figent. »
Pourtant, tous les joueurs NBA ont déjà affronté des zones, au lycée ou à l’université.
En théorie, ils en connaissant donc les points faibles et savent qu’il faut l’attaquer avec beaucoup de mouvement et dans ses zones faibles, notamment au poste haut, et au prolongement de la ligne des lancers francs.
« C’est bizarre », confirme James Borrego, l’entraîneur des Hornets. « Les gars, en NBA, se figent lorsqu’ils voient une zone. « Coach, on fait quoi ? Ils font zone ». Ils paniquent ».
Pourtant, quelques entraîneurs ont déjà eu recours à de multiples reprises à des zones, notamment Rick Carlisle à Dallas. Mais c’est sans doute Kenny Atkinson, à Brooklyn, qui l’utilise le plus… et il voit désormais des alternatives travaillées.
C’est le signe que les équipes adverses bossent l’attaque de la zone, mais ça ne le gêne pas.
« Plus on la joue, plus on voit les équipes mettre en place des choses. Ça ne me fait rien parce qu’ils doivent travailler leurs systèmes sur la défensive individuelle, et ils doivent aussi travailler dix minutes sur la zone de Brooklyn. Ça ne me gêne pas de les faire travailler davantage. »