Le « Magic Johnson » des Nuggets a encore frappé. Avec son 21e triple double en carrière, Nikola Jokic (18 points, 14 rebonds et 10 passes) a mené les siens vers une victoire tranquille à domicile face aux Clippers (121-100) pour consolider la place de n°1 à l’Ouest. La performance du pivot ne doit pas faire oublier la force de frappe collective des Nuggets, chez qui six joueurs ont terminé avec 14 points ou plus, dont une sortie impeccable de Mason Plumlee.
Deux petites minutes, les toutes premières. Soit l’unique portion du match où les Clippers font la course en tête face à ces Nuggets. Alors qu’ils restent sur trois victoires de suite, les visiteurs démarrent rapidement leur soirée à devoir courir après le score, en vain. Danilo Gallinari rentre pourtant bien dans sa partie en alignant les tirs longue distance et son compère de « scoring », Tobias Harris, en fait autant à mi-distance. Le problème, ce sont les autres titulaires et ce n’est pas la première fois qu’on l’écrit cette saison.
Maladresse fatale des Clippers
Shai Gilgeous-Alexander est un non-facteur offensif et Avery Bradley, malgré son impact indéniable en défense, est encore et toujours en galère avec son tir. Même constat pour certains hommes du banc, Mike Scott ou Patrick Beverley. Difficile de rester au contact avec un 6/24 de loin, malgré les bonnes positions obtenues. Heureusement pour les Angelinos que le tandem habituel Montrezl Harrell – Lou Williams apporte du jus du banc. Mais c’est largement insuffisant face à l’armada d’en face.
Dans ses fixations, Jokic a l’embarras du choix parmi les shooteurs : Malik Beasley, Torrey Craig et surtout Jamal Murray, tous mettent dedans. La connexion qui fonctionne la mieux est celle entre le pivot et son meneur Murray. Les deux hommes combinent à merveille sur un « pick-and-roll » inversé où c’est le plus petit qui pose l’écran sur le grand. Et la qualité de passe de Jokic fait le reste. Murray lui rend bien en l’alimentant en transition où le Serbe excelle dans ses prises de position.
Plumlee fait du Jokic
Déjà en tête d’une dizaine de points à la pause (65-54), Denver alimente un peu plus son avance dans le troisième acte avec plusieurs « runs », où Jokic s’occupe vraiment de tout. Du rebond, une grosse présence en défense et tout le reste en attaque. Ne manque plus que de l’adresse à 3-points (0/5) pour une soirée quasi-parfaite. Sa maladresse de loin est sans conséquence car son remplaçant, Mason Plumlee, fait lui aussi du « Jokic ». Impliqué dans la création lui aussi et au rebond, il livre son meilleur match de la saison.
Avec lui, Denver compte une vingtaine de points à la fin du troisième acte. Malgré l’activité intérieure de Harrell, cette avance n’est pas remise en question. Patrick Beverley parvenant même à se faire éjecter sur un temps-mort, tandis que Jokic obtient sa 10e passe de la soirée en envoyant Trey Lyles en contre-attaque. Il ne l’avait pas obtenue quelques possessions plus tôt quand le pivot avait réussi une « T-Mac » avec les qualités athlétiques que vous imaginez ! Ce dernier peut aller embrasser son compatriote, Boban Marjanovic, après la victoire.
C’est la 28e de la saison pour les Nuggets (28 victoires – 12 défaites) qui enchainent à Phoenix samedi. Les Clippers (24 victoires – 17 défaites) accueillent Detroit le même soir.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.