Les Celtics toujours en quête de la bonne énergie

Avec 9 victoires pour 8 défaites, les Celtics de Brad Stevens connaissent un début de campagne particulièrement poussif. L’équipe est pourtant toujours la meilleure défense de NBA (102.1 points encaissés sur 100 possessions) mais c’est en attaque que ça bloque, puisque l’équipe pointe au 27e rang (104.3 points inscrits sur 100 possessions).

Avec les retours de Kyrie Irving et Gordon Hayward, on s’attendait à ce que le groupe du Massachusetts fasse pourtant un bon de ce côté du terrain, mais c’est plutôt l’inverse, et le vestiaire ne déborde pas vraiment d’enthousiasme.

« Les changements d’humeur sont très forts », confirme Marcus Morris. « Et je pense que c’est la différence entre une équipe expérimentée et une équipe jeune. Les vétérans, une fois le match terminé, ils s’en débarrassent, ils le jettent à la poubelle et ils préparent le match suivant. Je pense que notre humeur varie de match en match. Et je pense que pour être une équipe qui réussit, il ne faut pas être comme ça. Si vous ne jouez pas aussi bien que vous le voulez lors d’un match, vous ne pouvez pas laisser cela affecter le prochain entraînement ou le jour suivant. Je pense que c’est ce qui nous manque en ce moment. »

Mais comment changer cette dynamique ? Pas facile, comme le confirme Al Horford…

« Je ne peux pas dire pourquoi (la frustration dure). Mais j’ai l’impression qu’il y a beaucoup d’attentes pour tout le monde, et que si on les remplit pas, les gars ont tendance à déprimer. C’est un domaine dans lequel on doit progresser en tant qu’équipe. »

Pour Marcus Morris, les jeunes de l’équipe (Jaylen Brown, Jayson Tatum, Terry Rozier) se mettent trop de pression, accentuée par les réseaux sociaux. Lorsqu’on observe le eFG% (le pourcentage de réussite au tir qui prend en compte l’efficacité du tir à 3-points), on voit ainsi que ce sont les trois joueurs qui ont le plus perdu en efficacité depuis la dernière campagne.

« Parfois, c’est un peu frustrant de les voir s’en prendre à eux-mêmes aussi durement, et de les voir si déprimés », explique ainsi le frère de Markieff. « En même temps, ils sont jeunes et c’est ce qui arrive. On apprend de tout ça. J’étais le même à leur âge. Il faut en tirer les leçons. Le plus important, c’est qu’au bout du compte, ils trouvent des solutions. Mais il ne s’agit pas que des jeunes. Il y a d’autres gars ici qui ne jouent pas aussi bien qu’ils le voudraient, et qui ne sont pas non plus d’excellente humeur. J’espère juste qu’on progressera de ce côté-là. Il faut qu’on se concentre sur l’énergie de l’équipe, pour aborder la prochaine action, le prochain match, et retrouver une bonne énergie. »