Le coup de gueule de Trey Burke

Lentement mais sûrement, les Knicks s’enlisent déjà dans les bas-fonds du classement. Hier sur le parquet de La Nouvelle-Orleans, les protégés de Dave Fizdale ont confirmé une fâcheuse tendance, celle de lâcher prise sur ces fins de matchs : 19 points d’avance à la mi-temps, encore à +11 à 7 minutes de la fin, et ensuite le chaos dont New Orleans a profité pour passer un 8-1 sur la fin et l’emporter, porté tout de même par un Anthony Davis à 43 points.

Après cette sixième défaite sur les sept derniers matchs, Trey Burke a voulu rappeler son groupe à l’ordre afin que celui-ci évite de se contenter uniquement de jouer les gros dans les yeux jusqu’en fin de match.

« Les gars sont tête basse lorsque l’équipe d’en face fait un run. On le voit beaucoup dans notre équipe. On va prendre un ou deux tirs et on baisse la tête alors que ce n’est pas le moment. On doit remettre le ballon en jeu et leur rentrer dedans à notre tour pendant qu’ils fêtent leur panier », a concédé le meneur, auteur de 24 points à 10/13 au tir en sortie de banc.

Le « money time » pointé du doigt par John Starks

Trey Burke a également révélé que l’emblématique arrière John Starks est récemment venu à l’un des entraînements des Knicks pour discuter avec les joueurs et leur demander de ne pas abandonner dans le « money time », rappelant au passage que huit fois, lors des neuf premières défaites de sa franchise de cœur, l’équipe était à égalité à l’entame du quatrième quart.

« On ne peut pas se reposer sur le fait qu’on soit une jeune équipe parce qu’on est dans le coup à chaque fois. Ce n’est pas l’objectif, d’être dans le match, mais d’avoir plus de points que l’adversaire lorsque le buzzer final retentit. John Starks en a parlé, il est venu dans le vestiaire nous dire que lorsque l’horloge affiche cinq minutes restantes dans le quatrième quart-temps, il y a un certain niveau de concentration qu’il faut afficher ».

L’expérience et la concentration seront en effet les clés pour mieux gérer les fins de partie, en attendant le retour éventuel de Kristaps Porzingis, une menace supplémentaire capable de prendre le jeu à son compte dans les moments chauds.