Sans faire de bruit, voilà les Clippers dans le Top 4 de la conférence Ouest avec une petite défaite de moins que les Warriors et les Blazers, respectivement premiers et deuxièmes. En un an, tout a changé aux Clippers puisque Blake Griffin, Chris Paul et DeAndre Jordan ont fait leurs valises pour laisser place à Tobias Harris, Pat Beverley ou encore Lou Williams et Avery Bradley.
Parmi les nouvelles têtes, il y a aussi Shai Gilgeous-Alexander, un meneur de grande taille, sorti de Kentucky. On a déjà évoqué son aisance technique et son culot, et de match en match, le Canadien prend de plus en plus de place dans l’effectif. Depuis cinq matchs, il est carrément titulaire à l’arrière, et comme la nuit dernière face aux Spurs, Doc Rivers n’hésite pas à le laisser sur le terrain dans le « money time ».
Initialement, il y remplace Avery Bradley, blessé, mais on ne serait pas étonné que Doc Rivers le conserve dans son cinq pour utiliser Bradley comme un Marcus Smart en sortie de banc. Pour l’instant, le bilan est très bon : quatre victoires en cinq matchs ainsi que 13.6 points, 4.4 rebonds et 2.8 passes en 33 minutes.
« Il joue super bien et on sait que même s’il est jeune, c’est un joueur très mature. Il est très intelligent et il fait de superbes actions pour nous » explique Danilo Gallinari à Basketball Insiders.
Tobias Harris : « On ne fait plus des rookies comme lui »
Ce qui impressionne donc chez lui, c’est son intelligence de jeu, mais aussi son calme et son culot. Auteur de 18 points dans la victoire face aux Warriors, il joue comme un vétéran !
« Je pense que c’est rare, et plus il jouera, plus on le constatera » poursuit l’Italien. Même son de cloche chez Tobias Harris : « C’est rare chez un rookie. Il est toujours calme. Son jeu est calme. Son rythme est super. C’est un super rookie. »
Tobias Harris a carrément craqué pour son coéquipier ! « Je lui ai dit qu’on ne faisait plus des rookies comme lui. Surtout quelqu’un qui vient bosser, écouter et essayer de progresser. Ce sont de super qualités chez un joueur, et surtout chez un joueur qui possède un tel talent. »
Sur le banc, pour observer le gamin, il y a Mike Scott, arrivé aussi cet été. Lui apporte également beaucoup en sortie de banc, et il a décidé de prendre le gamin sous son aile.
« Je fais en sorte qu’il reste humble, et je lui mets une petite claque dès que j’en ai l’occasion » explique l’ancien Wizard. « Juste derrière la tête. Si je dois le faire tous les jours pour qu’il continue de jouer comme ça, je le ferai. »