La NBA a annoncé les suspensions suite à la bagarre au Staples Center et si la ligue a été plutôt clémente, les Rockets ont du mal à accepter les deux matchs infligés à Chris Paul. Pour Mike D’Antoni, son meneur ne pouvait pas réagir autrement.
« Je ne suis pas d’accord, mais alors pas du tout », a expliqué l’entraîneur. « Ce n’est pas équitable. Vous regardez les images, vous voyez le crachat, et vous pensez qu’il peut peut-être avoir un match de suspension. Mais qu’est-ce qu’il est censé faire ? Rester là à se faire cracher dessus ? Prendre un coup de poing en plein visage et passer à autre chose ? »
Interrogé pour connaître le raisonnement de la ligue derrière ces suspensions, Brandon Ingram ayant pris quatre matchs et Rajon Rondo trois, le président des opérations basket de la NBA, Kiki VanDeWeghe, a expliqué que Rajon Rondo avait écopé d’un match de plus que Chris Paul parce que son crachat avait été l’élément déclencheur entre les deux hommes.
Même si le meneur des Lakers a nié auprès de la ligue avoir craché sur son adversaire…
« Je crois que Rajon a sa propre vision des évènements, » explique Kiki VanDeWeghe. « Mais il semble clair que peu importe la façon dont on interprète les images, il y a eu un crachat en direction de Chris Paul. »
Finalement, Mike D’Antoni préfère ironiser sur la situation, avec sa blague et sa référence préférées.
« C’est compliqué. Je le comprends. On va aller sur le terrain et ça ira. Je comprends que c’est compliqué, et j’ai déjà été là auparavant. Je suis juste heureux qu’ils n’aient pas suspendu Boris Diaw. »