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Team USA : Jeff Van Gundy à la conquête de l’Amérique du Sud

Désormais plus connu pour ses excellentes analyses et ses bons traits d’humour sur ESPN, Jeff Van Gundy est avant tout un coach, et même un très bon coach. Ancien entraîneur des Knicks et des Rockets, à la tête d’un bilan de 430 victoires pour 318 défaites, finaliste NBA en 1999, coach de la conférence Est au All-Star 2000, le frère de Stan reste l’un des cerveaux les plus estimés de la NBA malgré sa reconversion télévisée.

Preuve en est son invitation à la tête de Team USA pour les qualifications à la Coupe du Monde 2019. Si Gregg Popovich coachera la sélection à partir de cette édition, les États-Unis ne sont pas automatiquement qualifiés et la mission en revient donc à Jeff Van Gundy.

Une équipe de mercenaires

La tâche pourrait paraître aisée mais son équipe n’a rien à voir avec le groupe vainqueur des derniers Jeux olympiques. Point de Carmelo Anthony, Kevin Durant ou Kyrie Irving dans son effectif puisque ce dernier est composé de troisièmes couteaux de la NBA ou de joueurs de G-League. Les noms les plus connus sont ainsi Kendall Marshall, Darrun Hilliard, Larry Drew II, Xavier Munford, Reggie Williams ou Marshall Plumlee. On est plus proche du groupe médaillé de bronze au Mondial 98 (Brad Miller, Trajan Langdon, Jimmy King…) que de la Dream Team.

« Je ne pourrai jamais suffisamment dire à notre équipe que ce n’est pas parce qu’on ne connaît pas leurs noms qu’ils ne sont pas des excellents joueurs. » explique t-il à ESPN. « Surtout, ces gars ont un sens de la compétition différent. Vous ne pouvez pas tenir dans un match FIBA si vous n’êtes pas un compétiteur. Vos rêves seront brisés… et peut-être que votre mâchoire aussi. »

En bon érudit de l’histoire du basket, Jeff Van Gundy n’oublie pas certains passages douloureux de sa sélection nationale, notamment quand la tête de Doug Collins s’est fracassée sur le poteau lors de la finale olympique 1972 face à l’URSS. Il sait aussi que le niveau du basket mondial ne cesse d’augmenter et que la nationalité américaine ne suffit plus pour connaître le résultat à l’avance.

« Vous feriez mieux d’être prêts. Il faut comprendre que ces phases où il y a un gros contact, on s’arrête pour fixer l’arbitre, on revient en défense en trottinant… et bien, cela revient à perdre. On va se faire botter les fesses. » insiste le tacticien. « Les gars de ces équipes ont la passion et l’intensité qui signifient que si vous pensez que ce sera comme un match de G-League, ils vont vous cogner tellement dur que vous ne saurez pas qui est le responsable. »

« Voilà ce qu’ils pensent : ‘Ce clown n’a pas coaché depuis 10 ans »

Si dans la bouche de Jeff Van Gundy, une compétition FIBA ressemble davantage à un passage d’Apocalypse Now qu’à une compétition de basket, l’entraîneur sait qu’il doit préparer au mieux ses joueurs pour récupérer la médaille d’or de ce tournoi des Amériques.

« Il ne faut pas sous-estimer à quel point ces équipes nous pensent vulnérables. Et cela commence avec moi. Voilà ce qu’ils pensent : ‘Ce clown n’a pas coaché depuis 10 ans. Il ne l’a même jamais fait dans un match FIBA. Et ils lui font confiance ?’ C’est pourquoi j’en reviens à : ‘Jouons vraiment, vraiment dur. Passons-nous la balle. Et voyons jusqu’où cela nous mène’. »

Comme s’il n’avait jamais quitté les parquets, Jeff Van Gundy revient aux sources de son métier : apprendre les mêmes éternels fondamentaux qui guident jusqu’au succès. Ce n’est d’ailleurs pas difficile de comprendre que la flamme ne l’a jamais quitté et il en est le premier conscient.

« C’est dur de dormir », confie-t-il. « Ces trois dernières années, j’ai beaucoup plus réfléchi au fait de ne pas coacher mais qu’est-ce que j’aimerais revenir au match 7 face à Utah [au premier tour des playoffs 2007]. Où, sérieusement, comment Avery (Johnson) a pu être ouvert pour ce tir dans le corner en 1999 [le tir de la victoire des Spurs face aux Knicks lors du game 5 de la finale] ? Je me souviens de Dallas en tête 2-0 ici à Houston [en 2005]. On revient sur tout ça et c’est un signe que cela vous manque. Il y a certains aspects qui vous manquent mais vous ne pouvez pas uniquement choisir les bons côtés. Vous devez vous jeter dedans à corps perdu et comprendre qu’il y aussi des côtés négatifs. »

Le stress inhérent à la responsabilité, la pression du résultat… Ce n’est plus qu’une question de jours avant que Jeff Van Gundy ne renoue avec cette expérience : dès le 28 août face au Panama.

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