NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
MIA
CHI1:00
NOR
SAC3:30
Pariez en ligne avec Unibet
  • MIA1.77CHI1.98Pariez
  • NEW1.84SAC1.9Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Bilan du Mondial : la France (presque) à sa place

Éliminée par la Turquie en huitième de finale du championnat du monde de basket, l’équipe de France ne sera pas présente lors des quarts de finale d’une compétition internationale pour la première fois depuis l’Eurobasket 1997.

C’est un échec puisque l’objectif « était vraiment d’arriver en quart de finale », reconnaît Boris Diaw. Mais que pouvaient bien faire les Français face à une telle équipe, et avec cette équipe ?

« La Turquie a été plus forte que nous, tout simplement. Je crois qu’on s’est battu avec nos armes, mais elles étaient insuffisantes pour rivaliser face à cette équipe de Turquie, devant son public, qui joue comme possédée par l’événement », explique Vincent Collet.

Non, sincèrement, et même si on peut une nouvelle fois regretter les trop nombreuses pertes de balle en première mi-temps ou les difficultés à attaquer la défense de zone, il n’y avait pas grand chose à faire hier soir.

Mission impossible ?

D’autant plus que ce n’est pas cette défaite que doivent regretter les Français, mais plutôt celle contre la Nouvelle-Zélande. En prenant au sérieux leur dernier adversaire du premier tour, les Bleus auraient pu jouer un huitième de finale plus abordable face à la Grèce ou la Russie. Pour autant, la France n’était pas assurée de l’emporter face à l’une ou l’autre de ces équipes.

« Le quart de finale aurait été difficile de toute façon, affirme Boris Diaw. On a vu le match Espagne-Grèce qui était de haut niveau. Ça n’aurait pas été facile contre la Grèce, ça n’aurait pas été facile contre la Russie non plus. »

Il faut également garder à l’esprit que cette équipe de France jouait sans de nombreux joueurs majeurs et n’avait aucune marge sur ses adversaires. Pour avoir une chance de l’emporter, elle se devait de jouer à fond pendant 40 minutes des deux côtés du terrain.

« On était quand même avec une équipe expérimentale qui, parfois, a fait de très belles choses, il ne faut pas l’oublier, tient à rappeler l’entraîneur des Bleus. Donc tout n’est pas négatif dans ce Mondial, simplement on n’est, à mon sens, pas tout à fait assez fort pour jouer dans cette cour-là. Ce qu’on avait vu en préparation, les limites qu’on avait affichées, on a réussi à les transcender par la motivation et l’esprit de groupe, mais c’est difficile de le faire dans la durée, et à un moment donné, vous êtes rattrapé par le niveau. Et puis à partir des matches couperets, le niveau monte toujours. Donc il y a des équipes qui ont la capacité à faire monter le leur et d’autres pour lesquelles c’est plus difficile. Comme nous on était déjà à bloc au départ, c’était plus compliqué. »

La France est donc à peu près à sa place. Peut-être aurait-elle battu la Grèce ou la Russie pour accéder aux quarts de finale. Ou peut-être pas. On ne le saura jamais et il n’y a guère que la contre-performance face aux Néo-Zélandais qui gâche le bilan des Bleus.

Malgré tout, Boris Diaw et Florent Pietrus, les deux co-capitaines de cette équipe, veulent positiver.

« C’est vrai qu’on a forcément un peu des regrets par rapport au match de la Nouvelle-Zélande, mais ça fait partie de l’expérience. C’est un peu chaque année pareil, mais j’ai confiance en cette équipe et le jour, vraiment, où on va soulever un trophée, toute la déception qu’on a eue auparavant sera effacée », lance l’aîné des frères Pietrus.

« Jouer des matches comme ça et puis avoir des défaites, on en a besoin aussi pour grandir. Il y a plein de joueurs qui n’avaient pas eu ces expériences, et donc ça nous servira pour la suite. Depuis le début de la préparation, ce groupe a énormément progressé et en plus dans une bonne ambiance. Donc c’est de bon augure pour la suite », juge pour sa part l’intérieur des Charlotte Bobcats.

Toujours le même refrain…

Un refrain déjà entendu par le passé et qu’on espère ne plus entendre l’an prochain, lors de l’Eurobasket 2011 en Lituanie. Le championnat d’Europe sera qualificatif pour les Jeux olympiques de Londres en 2012, l’objectif ultime de cette génération Parker.

« On sait que ça va être très compliqué, mais il faudra au moins se qualifier pour le tournoi pré-olympique qui aura lieu juste avant les Jeux de Londres », annonce Vincent Collet.

L’entraîneur de l’équipe de France pourra-t-il compter sur tous ces joueurs ? A priori, oui. Participer aux Jeux olympiques reste le rêve de Tony Parker, Ronny Turiaf, Boris Diaw et tous les autres. Sauf blessure, tous devraient être présents dans un an et participer à la construction d’un vrai collectif.

« La campagne cette année, elle a aussi servi à ça, souligne le coach français. Au premier jour de la préparation, il y avait quand même sept ou huit joueurs qui étaient là l’année dernière, donc on sentait bien qu’on ne repartait pas de zéro. L’année prochaine, ce sera pareil, on va à nouveau capitaliser. Clairement, j’espère qu’on va monter. Les anciens seront toujours là et les jeunes vont progresser. »

Bref, comme toujours avec les Bleus, il faudra attendre l’année prochaine.

Crédit photo : JF Mollière/FFBB

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *