Pour la première fois depuis la saison 1995-1996, les Lakers disputent une saison régulière sans Kobe Bryant dans leur effectif. Un changement majeur dans l’histoire de la franchise.
La première étape vers la reconquête des sommets a démarré avec une victoire contre les Rockets, obtenue dans le money-time. Une belle façon d’entamer l’exercice 2016-2017 et de se mettre le public dans sa poche. Un public quelque peu différent de la saison passée.
« Je vais vous dire la sensation que j’ai eue : celle d’un match à domicile », explique D’Angelo Russell à The Vertical. « L’an dernier, on avait Kobe et ses fans. On a des mordus aux Lakers, mais aussi des fans de Kobe. Beaucoup de joueurs n’ont pas d’identité auprès des fans. Mais aujourd’hui, on a joué chez nous. »
La tournée d’adieu de Kobe Bryant a effectivement éclipsé toutes les performances des jeunes talents. Les spectateurs venaient assister à un moment d’histoire, toucher du regard l’idole. Logiquement, les rookies se sont sentis mis à l’écart.
« Quand on va à Utah ou à Houston, ils vivent pour leur équipe. Ici, c’est la maison de la NBA. Les spectateurs viennent voir un show. Il y a bien évidemment des fans des Lakers, ils sont incroyables, mais ils viennent aussi voir du spectacle. »
D’Angelo Russell pourrait bien connaître le phénomène inverse, à l’instar de Kobe Bryant pendant deux décennies… S’il parvient à s’imposer comme une des stars de la ligue, il découvrira que les Lakers a des supporters dans toutes les salles. Il n’est pas rare pour les Lakers, en déplacement, de voir plusieurs maillots jaunes ou violets dans les gradins.