Au sein d’un effectif que l’ont peut décrire comme « jeune, ambitieux, mais ayant une fâcheuse tendance à se blesser », Danilo Gallinari fait logiquement office de franchise player. L’Italien sort de la meilleure saison de sa carrière avec 19.5 points de moyenne, mais celle-ci fut écourtée, comme la précédente, par une blessure.
Bonne nouvelle pour les Nuggets, il est en pleine forme et selon son coach, prêt à continuer sur sa lancée. Mike Malone l’affirme : si Denver retrouve les sommets, le joueur prétendra à une place pour le match des étoiles.
« Si on gagne des matchs et qu’on est en bonne place dans la conférence Ouest, il a évidemment le talent pour être All-Star » assure-t-il au Denver Post. « Sa polyvalence, à l’intérieur comme à l’extérieur, ses rebonds, sa création, sa capacité à aller sur la ligne des lancers-francs. Il est dur à défendre chaque soir. Donc je pense que le défi, c’est que Danilo Gallinari soit All-Star quand nous serons une équipe qui gagne. En espérant qu’on l’y aide. »
Une jeunesse suffisamment dorée pour accrocher les playoffs ?
Pour l’Italien, si Denver n’est pas largué en février, l’objectif sera plutôt de retrouver les playoffs. Il sent bien le coup, et n’accepterait pas une autre issue.
« J’ai un bon pressentiment » avoue le joueur. « Il faut qu’on fasse un bon départ. Ce sera très important pour nous, surtout pour les jeunes gars, de partir du bon pied avec une bonne série de victoires. Il faut que les jeunes qui n’ont pas été en playoffs puissent y goûter. Je ne veux pas terminer une autre saison avec ce mauvais goût en bouche à la fin si nous ne sommes pas qualifiés. »
Les Emmanuel Mudiay, Nikola Jokic et autre Gary Harris ont un an de plus, et ont accueillis cet été trois nouveaux talents : Jamal Murray, Malik Beasley et Juancho Hernangomez. Les pépites doivent encore être polies mais l’alchimie pourrait leur faire faire des merveilles. Surtout avec un Danilo Gallinari en pleine possession de ses moyens. De là à accrocher les playoffs ?
« Je pense que oui » assure l’ailier. « Surtout grâce aux rookies de l’année dernière et aux jeunes qu’on a eu cette année. Ce sont de gros bosseurs, ils comprennent notre jeu. Les vétérans qui sont là ont une bonne mentalité. Ils sont passés par là. »