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Kyle Lowry revient sur son parcours avec son mentor Jay Wright

lowry-G1-heros-zeroS’il n’a pu vivre le titre de son alma mater de Villanova que par procuration en avril dernier, Kyle Lowry a néanmoins vécu une année pleine. All Star avec les Raptors qu’il a amenés jusqu’en finale de conférence Est, le meneur a également remporté l’or olympique aux derniers Jeux de Rio aux côtés de son pote DeMar DeRozan. 

Un pitbull devenu chef de meute

Aux côtés cette fois-ci de Jay Wright, son entraîneur à Villanova, Kyle Lowry est revenu longuement sur son parcours. Et la première réaction de coach Wright est assez savoureuse, et indicative, de l’évolution du meneur des Raptors. Un pitbull devenu chef de meute.

« Je me disais : comment peut-il être aussi sauvage et aussi intelligent ! Je ne comprenais pas. Ça ne pouvait pas aller ensemble pour moi. Parce qu’à l’époque, il était vraiment dur à contrôler. Mais c’était bien vrai. J’adore parler de basket pendant des heures avec lui. »

Et pour cause, Kyle Lowry et son coach se parlent encore souvent. Pendant les derniers playoffs par exemple, alors que le Raptor pataugeait dans la choucroute au niveau de son tir…

« C’est quelque chose que j’ai appris à l’université : dire la vérité et assumer les choses, » reprend Kyle Lowry. « Pendant les [derniers] playoffs, je ratais mes tirs mais j’ai toujours continué à travailler, à faire ce que je fais. Tout ce que je pouvais dire, c’est que je dois être meilleur que ça. Je préfère prendre sur moi que de reporter la responsabilité sur quelqu’un d’autre. »

Il faut dire que l’entrée en matière de Kyle Lowry à Villanova a été particulièrement marquante. Bien décidé à partir vers l’Ouest, le natif de Philly, alors âgé de 16 ans, s’est approché de Jay Wright en lui demandant quand il allait lui offrir une bourse de scolarité. La preuve d’un sacré tempérament et d’un culot monstre !

Trois mois et demi pour récupérer d’une rupture des croisés !

Surtout que le jeune effronté a fini par venir à l’entraînement test chez les Wildcats… avec une rupture des ligaments croisés survenue la veille lors d’un tournoi de quartier !

« Je suis passé de la colère, je voulais me débarrasser de lui, à la pure empathie, je me suis dit : ‘Oh le pauvre gamin, il commence sa carrière universitaire avec une rupture des ligaments croisés’, » explique Jay Wright pour The Vertical. « Kyle n’avait jamais eu de problème de comportement, mais par contre, il avait un problème avec l’autorité ! Après sa blessure, il devait faire de la rééducation mais il n’y allait pas. Il venait aux entraînements et il faisait des aller-retours avec moi, sur le bord du terrain. Il me posait des questions sans arrêt. Au début, c’était amusant mais j’ai fini par lui dire d’arrêter. Je dois coacher cette équipe aussi… Il me suivait partout ! »

Véritable peste pour le préparateur physique de l’équipe, Kyle Lowry n’en fait qu’à sa tête ! Il ne veut pas suivre le traitement préconisé par le staff de ‘Nova.

« Le pire, c’est que deux mois plus tard, alors qu’il ne voulait toujours pas faire ses séances de rééducation, je reçois plusieurs coups de fil m’expliquant que certaines personnes ont vu Kyle jouer au basket à St Mary’s, » poursuit Jay Wright, mi-hilare mi-énervé. « Je convoque Kyle immédiatement dans mon bureau et je lui dis qu’il ne peut absolument pas être vu en train de jouer comme ça… Alors qu’il est censé être out pour toute la saison ! En fin de compte, on a fait des tests et on s’est rendu compte que sa force dans les jambes était incroyable. Le docteur n’avait jamais vu ça mais il s’était remis de sa rupture des ligaments croisés à une vitesse folle. Trois mois et demi ! C’était incroyable. »

Un trio de shooteurs chez les Wildcats

La forte tête a donc aussi des muscles tout aussi costauds. Et la carrière universitaire de Kyle Lowry est plutôt réussie avec 11 points, 4 rebonds et 4 passes et des nominations dans le deuxième meilleur cinq de la Big East pour sa deuxième (et dernière) saison NCAA.

Surtout, les Wildcats ont un trio qui fait merveille.

« Avec lui, Randy Foye et Allan Ray, on trouvait des tirs à chaque fois ! » explique Jay Wright. « On n’avait aucun problème pour ça. On avait trois gars qui pouvaient se créer leur propre shoot quand ils le voulaient. Donc, on s’est rendu compte qu’on n’avait pas besoin de mettre en place une bardée de systèmes quand on savait qu’on pouvait trouver de bons tirs grâce à eux. Et quand ça ne marchait pas, ils trouvaient des gars ouverts pour des tirs faciles aussi. On plaçait deux gars sous les panneaux, avec eux trois à l’extérieur. On ne commettait que très peu de turnovers et on trouvait de bons tirs. »

Malheureusement éliminés à chaque fois lors de la March Madness, les Wildcats de Lowry ne gagneront pas le titre NCAA. Mais le jeune meneur s’est fait un nom pour les recruteurs NBA.

Alors que la tendance est aux meneurs de grande taille, Kyle Lowry tombe à la 24e place de la draft et atterrit à Memphis.

« [Mon année sophomore] a été une année formidable pour moi car j’étais uniquement concentré sur le basket. [Coach Wright] a bien fait de ne pas me parler des scouts NBA et tout ça. On a parlé une seule fois de la NBA et c’était tout ! Mais il m’avait donné sa confiance. Je pouvais m’entraîner à ma façon. Je m’entraînais deux fois par jour. Entre 6 et 8h du matin, je m’entraînais avec Jameer [Nelson] et on y allait franco ! De la muscu et ensuite du un-contre-un. Ensuite, je filais en cours. Et après, je revenais à la salle pour m’entraîner avec l’équipe. Coach était le seul à savoir que je faisais ça. J’ai toujours remercié coach pour ça. »

L’or olympique ? « Un des moments les plus heureux de ma vie »

Et Kyle Lowry peut également remercier son coach pour sa participation active (certains diraient le lobbying payant) concernant l’aventure olympique de Rio.

« J’étais ici, je ne faisais pas grand-chose, » conclut Kyle Lowry. « Et je commençais à entendre les rumeurs de joueurs qui ne pouvaient pas venir. Et puis j’ai reçu un texto de coach qui me disait qu’il y avait peut-être une chance pour moi d’aller à Rio. Il m’a demandé si je voulais y aller. J’ai dit que j’étais partant direct ! J’avais failli jouer pour Team USA quand j’étais plus jeune, pour les 21 ans et moins [juniors, donc]. Et coach m’avait toujours vanté les mérites de Team USA, il n’y a rien de mieux. Et je peux le dire, il n’y a rien de plus fort que de représenter son pays. C’est un des moments les plus heureux de ma vie quand on a gagné l’or. J’avais le drapeau et le ballon du match. Oui, j’ai le ballon du match chez moi ! »

Le garçon entêté qui refusait toute autorité a donc bien changé. Il est désormais meneur titulaire d’une équipe solide en NBA, mais en plus, il est All Star et champion olympique. La petite boule de graisse qui se sustentait de fast food est devenu un patron aminci qui prend soin de son corps.

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