Pour Amar’e Stoudemire, les Knicks de 2010 avaient réveillé la ville

Parti voir si l’herbe était plus verte en Israël du côté de l’Hapoel Jerusalem, Amar’e Stoudemire s’est livré avant de partir dans The Players’ Tribune. L’occasion pour lui de revenir sur son arrivée aux Knicks en 2010 et son impact sur la ville.

« Nous étions le 15 décembre 2010 » se souvient-il pour planter le décor. « Je venais juste de scorer 30 points ou plus pour le neuvième match d’affilée – un record de franchise. Le Madison Square Garden était vivant – vraiment vivant – à m’encourager, encourager l’équipe. (…) Pour la première fois depuis très longtemps, les Knicks étaient une équipe sur laquelle il fallait compter. On a perdu de deux points ce soir-là (et seulement parce que mon shoot à trois-points fut refusé au buzzer) contre les Celtics. Mais le plus important, c’est qu’il y avait un réveil. Pas juste au MSG, dans la ville entière. »

L’ancien Sun affirme même que les Knicks ont littéralement fait vivre l’économie de NYC pendant quelques mois grâce à l’enthousiasme suscité par la franchise.

« Tout le monde venait à nos matches. Et ceux qui ne pouvaient pas venir allaient les voir dans les bars » assure-t-il. « Les gens s’amusaient avant et faisaient la fête ensuite. Je vous assure que l’on a, à nous seuls, revigoré l’économie de New York. Nous étions des rock stars – moi, Raymond Felton, Danilo Gallinari, Timofey Mozgov et tout le reste de l’équipe. Évidemment, être des célébrités n’était pas notre rôle. C’était plaisant, mais notre job n°1, c’était d’être de très bons joueurs de basket – pour gagner. Il n’empêche, rien n’égale le fait d’être une rock star. »

Malheureusement pour Gotham, les Knicks vont d’abord échanger la moitié de l’équipe contre Carmelo Anthony, puis les Celtics balaieront tous leurs espoirs dès le premier tour des playoffs cette année-là. Ensuite, ce sont les pépins physiques qui commenceront à s’abattre sur Amar’e Stoudemire…