C’est l’amer à boire pour les Wizards

Existe-t-il un pire scénario que celui vécu par les Wizards cette nuit ? En quelques minutes, ils sont passés du bonheur d’arracher à la prolongation, pour finalement se retrouver éliminés pour quelques dixièmes de seconde.

Tellement cruel pour une franchise qui avait enfin retrouvé le devant de la scène, laissant derrière elle des années et des années de défaites et de faits divers…

« Ça brise le coeur… C’est frustrant. C’est déprimant. C’est triste » lâche Bradley Beal, très bon pendant ces playoffs. « C’est n’importe quel synonyme de triste. Pour quelques dixièmes de seconde… »

Même amertume chez Paul Pierce qui rappelle que le basket se joue sur les plus petits des détails.

« On dit toujours que ça se joue sur quelques centimètres, des fractions de seconde… Tellement de choses se passent sur une action. Une fraction de seconde par ci, une fraction de seconde par là… On l’a vu ce soir, l’issue d’un match peut se jouer là-dessus. C’est la différence entre une victoire et une défaite, et ce soir, c’était tellement proche. »

Remarquable de courage avec sa main cassée, John Wall sait que le groupe mettra du temps à oublier cette défaite et cette élimination.

« Si nous avions eu une seconde plus… Seul Dieu sait ce qui se serait passé. La série est terminée, et tout ce qu’on peut faire, c’est se demander comment l’issue aurait pu être différente. Pour nous tous, il va y avoir deux nuits de cauchemar ».

Deux nuits pour se dire aussi que l’équipe a réalisé un formidable parcours, et que l’avenir est des plus radieux avec le meilleur backcourt de la côte Est : John Wall – Brad Beal. Si Paul Pierce va au bout de son contrat, il n’y a pas de raison que les Wizards ne progressent encore, et atteignent enfin la finale de conférence.