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La métamorphose inattendue : les Rockets savent défendre !

Les Rockets ont-ils passé un cap défensif ?Actuellement détenteurs du deuxième meilleur record de la NBA, avec les Grizzlies et les Blazers (16 victoires et 4 défaites), les Rockets réussissent un début de saison ébouriffant. Sortis sans ménagement dès le premier tour des derniers playoffs, les coéquipiers de James Harden ont semble-t-il compris la leçon : ils se sont mis à défendre !

Même privés de Dwight Howard depuis 9 matchs, de Patrick Beverley pendant 11 rencontres, et avec une infirmerie qui ne désemplit pas (Terrence Jones, Kostas Papanikolaou, Tarik Black), les Texans continuent d’engranger les victoires en battant notamment les Grizzlies, les Mavericks ou encore les Suns récemment. Retour sur la progression des Rockets dans l’aspect défensif.

James Harden plus leader que jamais

Propulsé leader de la jeune troupe américaine qui est allé conquérir l’or à la dernière Coupe du monde espagnole, James Harden a gardé sa fantastique dynamique sur les parquets NBA. Avec 25 points, 7 passes, 6 rebonds et quasiment 2 interceptions par match, le barbu de Houston atteint des records en carrière aux passes, aux rebonds et aux interceptions. De plus, il tourne à 89% (là aussi un record) sur la ligne des lancers, où il passe une bonne partie de son temps (10 par match) soir après soir.

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Mais pendant qu’il porte quasiment à lui seul l’attaque des Rockets, James Harden est évidemment encore perfectible avec des pertes de balles trop nombreuses (plus de 4 par match) et une adresse à trois points (34%) qui est tout simplement la plus faible de sa carrière. Sans Dwight Howard, il est ciblé encore davantage par les défenses adverses mais le gaucher drafté par le Thunder parvient à maintenir le cap… et fait surtout gagner son équipe !

Et la raison principale de ce bon début de saison à Houston, c’est la nouvelle emphase placée sur la défense. Désormais deuxième meilleure défense de la ligue (derrière les Warriors…) avec 95,6 points autorisés sur 100 possessions, les Rockets ont révolutionné leur approche de la défense grâce à JB Bickerstaff, le fiston de Bernie, assistant dans le staff de coach McHale.

Le travail de fond de JB Bickerstaff

« L’an passé après les playoffs, on s’est tous réunis pour discuter des problèmes de l’équipe. Et on a évidemment tous jugé qu’il fallait qu’on s’améliore en défense. On devait être plus actifs en défense et JB Bickerstaff a fait du bon boulot pour inverser la tendance, » relate McHale.

C’est dorénavant une affaire collective et que ce soit Harden, Motiejunas, Terry voire le rookie Nick Johnson, on défend dur et on met de la pression. Même sans les spécialistes défensifs que sont Howard et Beverley, les Rockets continuent d’étouffer leurs adversaires par leur activité nouvelle en défense.

Ainsi, les Rockets sont la meilleure équipe de la ligue pour ce qui est du pourcentage à trois points autorisé à leurs adversaires (28%). En pression perpétuelle sur les postes extérieurs, les hommes de Kevin McHale ne laissent pas leurs vis-à-vis prendre leurs aises à l’extérieur et forcent des erreurs et des shoots précipités.

« La dernière action à Portland était comme un concentré de notre saison entière, » analyse Bickerstaff pour ABC News. « Il y avait un manque de communication et ça s’est terminé sur une position complètement ouverte pour Damian qui nous a coûté très cher. Le plus important, c’est que les gars ont adhéré à notre philosophie défensive. Maintenant, quand on a une fin de match serrée, les gars se motivent en se disant qu’ils sont l’une des meilleures défenses de la ligue et qu’ils peuvent faire un stop défensif. »

Le dernier détail à régler concerne le repli défensif qui est encore trop inefficace avec les Rockets qui laissent 19 points à leur adversaire à cause de leurs balles perdues. Comme le concède Trevor Ariza, son équipe a encore trop tendance à s’endormir sur la transition.

« Bien sûr qu’on peut encore progresser en défense. Surtout sur la transition. On s’endort parfois sur le repli. »

Finies les orgies offensives, bonjour les barbelés !

Les temps ont donc bien changé entre la saison passée et celle-ci. Naguère, les Rockets vous auraient eu à l’usure, avec des scores fleuves et leur attaque portée par Harden, Howard ou Parsons. Maintenant, et avec Ariza en lieu et place de Parsons, le collectif des Rockets est certes moins impressionnant en attaque mais le travail de base est réalisée en défense. Ce qui leur permet d’avoir le 4e meilleur score en points marqués sur jeu rapide. On bloque l’accès à la raquette, Motiejunas jouant le rôle de libéro et les extérieurs bougeant à l’unisson pour les aides défensives, et une fois la balle récupérée (au rebond ou en interception), on court à toute allure de l’autre côté.

Portland Trail Blazers v Houston Rockets - Game Two

C’est du basket simple, basique, épuré mais la recette fonctionne pour les Rockets. Et pour cause, après avoir essayé de monter son « Big Three » autour de James Harden, Dwight Howard et Chandler Parsons, Kevin McHale et son staff ont finalement opté pour un retour aux fondamentaux du basket. Avec le contreur le plus redoutable de la ligue dans leurs rangs (même si DeAndre Jordan a aussi de sérieux arguments), Houston a recruté de solides défenseurs extérieurs avec Ariza et Papanikolaou.

Métamorphosé par son expérience avec Team USA, James Harden a également participé à ce changement de mentalité et le simple fait de retrouver un Jason Terry à nouveau efficace en défense prouve bel et bien que les Rockets ont adopté un nouveau modus vivendi.

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