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Coupe du monde 2014 : la présentation complète du groupe D

goran dragicAprès le groupe Ale groupe B et le groupe C, voici la présentation du groupe D. Comme son précédent, le groupe D est relativement ouvert avec des équipes de moindre qualité (Angola, Corée du Sud, Mexique) et des outsiders intéressants (Australie, Lituanie, Slovénie). Tout ce joli monde se disputera les quatre places qualificatives du groupe dans un cadre paradisiaque, sur l’île de la Grande Canarie et plus précisément à l’Arène de Las Palmas qui peut accueillir jusqu’à 9 700 spectateurs. 

ANGOLA *

LE JOUEUR À SUIVRE

Olimpio Cipriano. Normalement, on aurait mis le nom de Carlos Morais sans hésiter, mais le MVP du dernier AfroBasket est absent sur blessure, et c’est donc Olimpio Cipriano qui décroche la timbale. Le meneur vétéran va participer à sa troisième Coupe du Monde en carrière et il tournait à 15 points de moyenne lors du tournoi turc en 2010.

FORCE

Une solidarité à toute épreuve. Privé de leur star Morais, l’Angola arrive en Espagne sans aucune assurance de passer la phase de poules. Qualifié pour les huitièmes de finale en Turquie, l’équipe championne d’Afrique l’an passé n’a plus du tout les mêmes rotations avec pas moins de 4 joueurs qui ont soit raccroché les baskets (Almeida) ou sont sur le flanc (Morais, Ambrosio, Paulo). A défaut de pouvoir défendre ses couleurs avec ses meilleurs éléments, soyez certains que les angolais vont se ressouder pour aller le plus loin possible.

FAIBLESSE

Une équipe courte sur pattes. Si l’on excepte Yanick Moreira et Valdélicio Joaquim, l’Angola n’a pas de grands joueurs à l’intérieur. Surtout, si Joaquim offre quelques garanties au niveau international, le jeune Moreira est encore loin du compte, lui qui évolue encore en NCAA… sous les ordres d’un certain Larry Brown à Southern Methodist. On verra donc si les enseignements du grand gourou américain auront porté ses fruits avec l’immense Yanick (2m11).

EFFECTIF

Meneurs : Olimpio Cipriano, Roberto Fortes
Extérieurs : Armando Costa, Edson N’Doniema, Gildo Santos, Islando Manuel, Milton Barros
Intérieurs : Valdélicio Joaquim, Joaquim Gomes, Reggie Moore, Yanick Moreira, Eduardo Mingas

LE BILAN EN PRÉPARATION

20%

1 victoire – 4 défaites
355 points marqués
426 points encaissés
-71

RÉSULTAT AU DERNIER MONDIAL

Huitièmes de finale – Battu par les Etats-Unis
Quinzième place

AUSTRALIE **

LE JOUEUR À SUIVRE

Aron Baynes. 21 points, 9 rebonds à l’aller; 17 points, 11 rebonds au retour. Aron Baynes a visiblement apprécié d’affronter la France et son coéquipier Boris Diaw pendant la préparation. Sevré de temps de jeu dans la raquette des Spurs, le massif pivot australien se dégourdit les jambes avec sa sélection. Et on peut dire que ça envoie. Physique au possible près du cercle, Baynes a de bonnes mains pour sa taille et peut même décocher des petits tirs dans le périmètre. Devrait se régaler dans le jeu FIBA.

FORCE

Un jeu de passes à l’européenne. C’est quelque peu paradoxal à dire mais les australiens sont une équipe de baroudeurs du circuit européen. Avec David Andersen évidemment, mais aussi Ingles, Newley, Jawai et même Goulding et Broekhoff, les Australiens quadrillent le Vieux Continent, de Turquie en Espagne, d’Israël en France. Et leur jeu de passes s’en ressent. Quand ils dépassent les 20 passes par match, les Australiens ont de grandes chances de gagner. Par contre, avec seulement 12 par exemple contre les Bleus, ils ont perdu…

FAIBLESSE

Un manque de vécu collectif. A observer son effectif, l’Australie dispose de nombreux atouts. Que ce soit sous les panneaux (Baynes, Motum, Andersen) ou à l’extérieur (Dellavedova, Exum, Ingles), il y a du talent à tous les postes. Mais dans les faits, les Australiens semblent encore manquer de cohésion et de vécu collectif. Le meilleur exemple en est évidemment le jeune arrière du Jazz, Dante Exum, qui a en l’occurrence semblé complètement paumé dans le jeu à Antibes puis à Strasbourg.

EFFECTIF

Meneurs : Matthew Dellavedova, Dante Exum
Extérieurs : Chris Goulding, Ryan Broekhoff, Adam Gibson, Joe Ingles, Brad Newley
Intérieurs : Cameron Bairstow, Aron Baynes, David Andersen, Brock Motum, Nate Jawai

LE BILAN EN PRÉPARATION

58%

7 victoires – 5 défaites
988 points marqués
966 points encaissés
+22

RÉSULTAT AU DERNIER MONDIAL

Huitièmes de finale – Battu par la Slovénie
Onzième place

COREE DU SUD *

LE JOUEUR À SUIVRE

Tae Jong Moon. Sans Ha Seung-Jin (2m21), le seul coréen à avoir été drafté en NBA ni Kim Min-Goo, la star montante, c’est Tae Jong Moon, plus connu sous le nom de Jarod Stevenson, qui est le meilleur coréen. Elu MVP du championnat coréen, l’ailier passé par Strasbourg et Cholet juste avant l’an 2000 a poursuivi sa carrière en Corée, dans son pays natal… Oui, Mister Moon est né à Séoul en 1975.

FORCE

Un jeu tout en rapidité. Soyons très honnête, le fonds de jeu des coréens nous est tout à fait inconnu. Avec deux petits matchs de préparation et aucune stats disponibles, il est bien difficile de se faire une idée de la troupe venue de l’autre bout de l’Asie. Mais avec un groupe qui évolue exclusivement en Corée et qui penche majoritairement vers les postes extérieurs, on peut imaginer que ça va artiller à tout va, à l’image des Philippines.

FAIBLESSE

Le néant sous les panneaux. Avec trois joueurs qui dépassent les 2m05 sous la toise, la Corée du Sud n’a pas grande opposition à présenter dans la raquette. Jongkyu Kim a de bonnes qualités physiques mais de manière générale, les médaillés de bronze du dernier championnat d’Asie devraient se faire bien secouer sous les panneaux…

EFFECTIF

Meneurs : Donggeun Yang, Taesul Kim, Sunhyung Kim
Extérieurs : Taejong Moon, Chan Hee Park, Sungmin Cho, Heejong Yang, Ilyoung Heo
Intérieurs : Jonghyun Lee, Joo Sung Kim, Sekeun Ho, Jongkyu Kim

LE BILAN EN PRÉPARATION

50%

1 victoire – 1 défaite
134 points marqués
129 points encaissés
+5

RÉSULTAT AU DERNIER MONDIAL

Non qualifié

LITUANIE ***

LE JOUEUR À SUIVRE

Donatas Motiejunas. On a beaucoup hésité à mettre Jonas Valanciunas mais si on a finalement décidé d’opter pour le gaucher des Rockets, c’est bien parce que c’est lui qui doit encore élever son niveau de jeu pour faire passer un cap à son équipe. Valanciunas a déjà prouvé (par séquences) qu’il pouvait être dominateur et marquer le jeu de sa sélection et Motiejunas doit lui encore se prouver à ce niveau. Sa préparation a été bonne avec plusieurs sorties convaincantes mais cette Coupe du monde arrive à point nommé pour D-Mot. A lui de saisir sa chance !

FORCE

Leur secteur intérieur ultra-complet. Avec les deux jouvenceaux, Motiejunas et Valanciunas, plus les deux tauliers Lavrinovic (plus le valeureux Jankunas), la raquette des lituaniens est encore une fois son plus grand point fort. Si le pivot titulaire des Raptors joue comme un pivot classique, près du cercle et au contact, Motiejunas et les frères Lavrinovic peuvent eux proposer une alternative au large avec une capacité innée au shoot de loin. Reste à voir comment ce secteur XXL sera alimenté tout au long de la compétition…

FAIBLESSE

La mène. C’est la tuile pour les lituaniens. A l’instar d’Ian Mahinmi qui a dû déclarer forfait la veille de la compétition, c’est Mantas Kalnietis qui a également dû renoncer à la Coupe du Monde à cause d’une blessure à la clavicule. Elément essentiel de la sélection balte, le meneur du Loko va beaucoup manquer avec ses qualités de percussion et de scoring. Derrière, on retrouve donc Juskevicius et Vasiliauskas, deux meneurs de métier qui vont faire leurs débuts en compétitions officielles. Bref, sans grande garantie…

EFFECTIF

Meneurs : Adas Juskevicius, Sarunas Vasiliauskas
Extérieurs : Martynas Pocius, Mindaugas Kuzminskas, Jonas Maciulis, Renaldas Seibutis, Simas Jasaitis
Intérieurs : Darjus Lavrinovic, Donatas Motiejunas, Ksistof Lavrinovic, Paulius Jankunas, Jonas Valanciunas

LE BILAN EN PRÉPARATION

86%

12 victoires – 2 défaites
1137 points marqués
976 points encaissés
+161

RÉSULTAT AU DERNIER MONDIAL

Demi-finale – Battu par les Etats-Unis
Médaille de bronze

MEXIQUE *

LE JOUEUR À SUIVRE

Gustavo Ayon. Actuellement sans contrat, le pivot mexicain aborde cette Coupe du monde avec beaucoup d’envie. Déjà convoité par la Chine, l’ancien des Hawks sait qu’il aura l’occasion de briller au sein d’un effectif où il a terminé MVP du dernier tournoi des Amériques, remporté par le Mexique. Fort attaquant, Ayon ne rechigne pas non plus à faire la passe pour le coéquipier démarqué. Ça tombe bien car ce bon Gus devrait être servi à l’envi sous les panneaux !

FORCE

Une aventure sans pression. 40 ans : c’est le temps écoulé depuis la dernière participation du Mexique à une Coupe du Monde de basket. Après avoir organisé le championnat de Centrobasket plus tôt dans l’été, le Mexique est déjà pleinement satisfait de sa qualification pour le grand tournoi. Avec ses deux NBAers, Ayon et Gutierrez, l’escouade de coach Valdeolmillos débarque sans aucune pression, avec la simple envie de faire honneur au drapeau mexicain.

FAIBLESSE

Une pénurie de shooteurs. Si Paul Stoll, qui évolue en Turquie à Trabzonspor, a bien remporté le concours de tirs à trois points lors de son passage en Israël (au Maccabi Haïfa), la sélection mexicaine manque clairement de shooteurs d’élite. 3/15 contre Porto Rico une fois, 7/19 une autre fois ou encore 4/23 contre l’Ukraine : le Mexique n’a pas vraiment d’options face aux défenses resserrées du basket FIBA.

EFFECTIF

Meneurs : Paul Stoll, Jorge Gutierrez, David Meza
Extérieurs : Roman Martinez, Francisco Cruz, Orlando Mendez
Intérieurs : Marco Ramos, Gustavo Ayon, Israel Gutierrez, Hector Hernandez, Adrian Zamora, Adam Parada

LE BILAN EN PRÉPARATION

67%

6 victoires – 3 défaites
687 points marqués
617 points encaissés
+70

RÉSULTAT AU DERNIER MONDIAL

Non qualifié

SLOVENIE **

LE JOUEUR À SUIVRE

Goran Dragic. Who else ? Elu Most Improved Player de NBA cette saison, le meneur des Suns est au sommet de son art. Plus vivace que jamais et toujours aussi créatif dans ses mouvements vers le panier, le Dragon a également ajouté à sa panoplie le jeu de passes et le tir de loin pour présenter un arsenal offensif complet. Problème : est-ce que le héros du peuple slovène aura encore suffisamment de moelle pour porter son équipe loin dans la compétition ? On en doute…

FORCE

Le jeu rapide. Avec les frangins Dragic et le jeune shooteur fou, Edo Muric, la troupe slovène devrait être très plaisante à suivre pour son jeu de contre-attaque. Le coach, Jure Zdovc, prône une philosophie de jeu direct et d’agressivité permanente pour fatiguer l’adversaire et profiter de la vitesse de ses ouailles. Il faut dire que la Slovénie ne compte que 4 joueurs au-dessus des 2m, donc il faudra galoper pour espérer gagner…

FAIBLESSE

Un secteur intérieur sinistré. Privée de Mirza Begic et Gasper Vidmar, ses deux tours jumelles (sans parler d’Erazem Lorbek qui a décidé de longue date de sécher l’événement), la Slovénie débarque en Espagne avec un secteur intérieur amoindri. Et c’est peu de le dire. Slokar et Zupan sont de vaillants guerriers et Slokar peut même s’écarter pour étirer les défenses mais ça risque de faire un peu juste pour les batailles face aux lituaniens, aux australiens voire aux mexicains.

EFFECTIF

Meneurs : Aleksej Nikolic, Goran Dragic
Extérieurs : Klemen Prepelic, Edo Muric, Jaka Blazic, Zoran Dragic, Domen Lorbek, Jaka Klobucar
Intérieurs : Jure Balazic, Uros Slokar, Miha Zupan, Alen Omic

LE BILAN EN PRÉPARATION

60%

6 victoires – 4 défaites
784 points marqués
762 points encaissés
+22

RÉSULTAT AU DERNIER MONDIAL

Quarts de finale – Battu par la Turquie
Huitième place

CALENDRIER

30 août (11h30) : Angola – Corée du Sud
30 août (15h30) : Australie – Slovénie
30 août (18h) : Mexique – Lituanie
31 août (11h30) : Australie – Corée du Sud
31 août (15h30) : Mexique – Slovénie
31 août (18h) : Lituanie – Angola
2 septembre (11h30) : Angola – Mexique
2 septembre (15h30) : Australie – Lituanie
2 septembre (18h) : Slovénie – Corée du Sud
3 septembre (11h30) : Australie – Mexique
3 septembre (15h30) : Slovénie – Angola
3 septembre (18h) : Lituanie – Corée du Sud
4 septembre (11h30) : Australie – Angola
4 septembre (15h30) : Corée du Sud – Mexique
4 septembre (19h30) : Lituanie – Slovénie

QUALIFICATION

Les quatre premiers se qualifient pour les huitièmes de finale, où ils croiseront à Barcelone avec le groupe C (Etats-Unis, Turquie, Ukraine…). Si deux équipes sont à égalité de points, c’est la résultat de la confrontation directe qui détermine la place des deux équipes. Si trois équipes sont à égalité, les équipes sont classées par la différence points marqués / points encaissés lors des matches directs.

Enfin, si cela ne suffit pas, c’est la différence générale qui détermine l’ordre des qualifiés.

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