Cleveland – Dallas : les Cavs se rebiffent trop tard

Cleveland n’est pas passé loin de l’exploit à la maison face aux Mavs. Revenus à une possession après avoir compté 22 points de retard à la pause, les Cavs ont même eu l’occasion de passer devant dans le money time. Punis en toute fin de match par Monta Ellis, qui s’y est repris à deux fois avant de mettre fin au suspense (22 pts, 8 pds), les coéquipiers de Kyrie Irving (26 pts) ont raté le hold-up de peu (97-102).

Dallas, experience at his best

Les Cavs pourront regretter de n’avoir débuté leur match qu’à partir du 3e quart-temps. En première mi-temps, les hommes de Mike Brown se sont montrés amorphes, incapables de garder leur intensité lors des fins de 1er et 2e quart, où ils encaissaient successivement un 9-4 et un 12-4. Symbole de l’énergie et de l’agressivité des Mavs, l’intérieur DeJuan Blair réalisait un chantier dans la raquette avec 11 pts à 5/5 au tir à l’issue d’une première mi-temps lancée par l’inusable tandem Nowitzki-Marion (15 des 30 pts inscrits en premier quart). Tout en gestion, Dallas avait pratiquement réussi à plier l’affaire après 24 minutes de jeu effectif (59-37).

Irving relance la partie

Heureusement, au retour des vestiaires, Kyrie Irving a mis son costume de super héros pour tenter de ramener les siens à la vie. L’arme offensive number one des Cavs enchaînait 3 points et shoots à mi-distance pour compiler 16 unités dans le seul 3e quart, et remettre son équipe dans le coup. Pris dans une spirale positive, les locaux continuaient sur le même rythme dans le dernier quart. A l’image de Blair, qui s’illustrait tristement cette fois en abusant lors des prises de positions au rebond, profitant à mauvais escient de son physique imposant (fouled out à 17 secondes de la fin pour l’ensemble de son oeuvre). Alors qu’en face, Tristan Thompson pour ne citer que lui, parfois à la peine face à Nowitzki avant la pause, renaissait de ces cendres avec 7 rebonds offensifs en 2e mi-temps, aux côtés d’Anderson Varejao, auteur quant à lui d’un double-double de mammouth (18 pts, 21 rbds).

Deng brille, Irving part en vrille

En amélioration constante depuis son arrivée en Ohio, Luol Deng servait Thompson pour un dunk rageur qui remettait complètement les Cavs dans la partie, avant de scorer « by himself » à 3 points dans une Quicken Loans Arena qui y croyait à nouveau (89-91). A moins de 3 minutes de la fin, Irving bénéficiait d’une bonne opportunité d’égaliser, puis de faire passer Cleveland devant d’un 3 points pris à l’aile. Un coup dur pour le petit lutin de Cleveland qui ratera ces deux ultimes tentatives par la suite. Car derrière, les Mavs finissaient par retrouver un brin de sérénité, après avoir marqué d’une contre-attaque fulgurante par son tueur au sang froid, Monta Ellis (89-93). Au petit jeu des lancers-francs, Cleveland s’est pourtant donné une dernière chance, à 97-100, profitant du poignet tremblant d’Ellis à 0/2 au lancer pour tenter de s’offrir une égalisation au buzzer. Mais faute de coéquipier démarqué, Jarett Jack ne pouvait même pas engager la balle en jeu. Monta Ellis, cette fois, ne tremblait pas, et délivrait Rick Carlisle de cette fin de partie plus que crispante (97-102).

Dallas a fini par concrétiser sa bonne première période après s’être fait très peur en fin de match. C’est le genre de match que les protégés de Mark Cuban devront continuer à gagner s’ils veulent préserver leur place dans le top 8. Ça commence par de bonnes prestations dans deux jours à Toronto, puis à Brooklyn. L’équipe de Cleveland, aux performances en dents de scie à l’image de ce match, recevront quant à eux Chicago mercredi soir. Un match qui scellera les retrouvailles entre Luol Deng et son ancienne formation.

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