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Les équipes mythiques de la NCAA : le « Phi Slamma Jamma » de Houston

olajuwon

Depuis son invention à la fin du XIXe siècle, rares ont été les équipes à avoir réellement révolutionné le basket et marqué le jeu de leur empreinte. L’équipe de l’université de Houston du début des années1980 est l’une d’entre elles. Avec deux joueurs de légende, le pivot nigérian Akeem Olajuwon et l’arrière Clyde Drexler, Houston a pu compter sur l’un des duos les plus fabuleux de l’histoire de la NCAA et sur deux des meilleurs joueurs de tous les temps. Largement influencée par le style de jeu prôné par Julius Erving en ABA dans les années 1970, les Cougars gagnent rapidement le surnom de « Phi Slamma Jamma », en référence aux noms à consonance grec utilisés par les fraternités et sororité des universités américaines. Outre « The Dream » et « The Glide », Michael « Silent Assassin » Young, champion d’Europe en 1993 avec Limoges, Larry « Mr. Mean » Micheaux, Benny « Bomber from Bernice » Bombers ou encore Greg « Cadillac » Anderson étaient quelques uns des membres les plus proéminents de cette fraternité pas comme les autres.

Un système de base : dunker dès que possible !

A contre-courant total, le « Phi Slamma Jamma » a ajouté la dimension verticale au basket universitaire, très stéréotypé à l’époque, avec un style de jeu résolument tourné vers l’offensive, privilégiant les qualités athlétiques aux fondamentaux (en particulier les lancers-francs où l’équipe était absolument catastrophique), les contre-attaques rapides aux systèmes posés, et bien évidemment le dunk en lieu et place du tir en suspension, en bref, une philosophie qui se trouvait à des années-lumière de celle du légendaire John Wooden, vainqueur de dix titres de champion avec UCLA dans les années 1960 et 1970. Alors que le dunk n’en était encore qu’à ses balbutiements et que beaucoup de coachs refusaient d’utiliser, le coach des Cougars Guy Lewis en a fait l’un des mouvements de base du jeu de l’équipe, insistant même pour que ses joueurs aillent au dunk dès que possible afin de garantir des paniers et points faciles. Dans une interview donné au journal Houston Chronicle, Clyde Drexler a parfaitement résumé cette philosophie en une phrase :

« Bien sûr, marquer sur un jump shot c’est très bien, mais moi, ce que je préfère, c’est le dunk ».

Trois Final Four en trois ans… zéro titre !

Le Phi Slamma Jamma a atteint le Final Four lors de chacune de ses trois années d’existence. Dès leur première saison dans le championnat universitaire en 1982, les Cougars ont atteint les demi-finales où ils se sont inclinés face au futur champion, North Carolina, où évoluaient James Worthy, Sam Perkins, et un tout jeune Michael Jordan. Malgré cette défaite, Akeem Olajuwon et Clyde Drexler ont réalisé une première campagne tout à fait honorable et posé la première pierre de leur épopée avec un style de jeu très spectaculaire et pour le moins efficace. Le meilleur est encore à venir.

Phi Slamma Jamma

Battu en finale… au buzzer

La saison 1982-83 marque l’apogée du « Phi Slamma Jamma ». Avec une saison NCAA dans les jambes, le fabuleux duo est prêt à faire des Cougars la meilleure équipe de tout le pays. Après quelques mois de compétiton, ce sera bel et bien le cas. Houston termine la saison régulière à la première place du ranking de l’Associated Press avec un bilan de 31 victoires pour 2 défaites, et se qualifie sans embûche en finale face à North Carolina State avec le statut d’immense favori. Les Cougars restent en effet sur vingt-cinq victoires de rang et font figure de Goliath face à une équipe de North Carolina State qui s’était qualifée in-extremis à la March Madness après une saison décevante. Mais, à la surprise générale, Houston s’incline en finale face au Wolfpack par 54 à 52 sur un dunk rageur de Lorenzo Charles dans les dernières secondes de la rencontre. Cette rencontre est depuis entrée dans la légende et est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands matchs de tous les temps tant le « Phi Slamma Jamma » semblait imbattable.

Après cet échec, Clyde Drexler décide de tenter sa chance à la Draft et quitte les Cougars pour rejoindre les Portland Trail Blazers en NBA, laissant les rênes de l’équipe au seul Akeem Olajuwon. En dépit de ce départ, l’équipe atteint un troisième Final Four consécutif grâce à son pivot vedette et à son lieutenant Michael Young, le mythique ailier du CSP Limoges. Tous deux seront élus « All-American » à la fin de la saison. Malheureusement, le titre échappe encore une fois aux Cougars, qui s’inclinent en finale face aux Georgetown Hoyas de Patrick Ewing. Olajuwon prendra sa revanche dix ans plus tard en finale du championnat NBA avec les Houston Rockets face aux New York Knicks.

Olajuwon et Drexler se retrouveront aux Rockets

Au soir de la défaite, Olajuwon met fin à son cursus avec un an d’avance et annonce sa candidature à la Draft où il est logiquement sélectionné en première position par les Houston Rockets pour le plus grand bonheur des fans, heureux de voir le héros local rester dans son jardin. Michael Young est quant à lui choisi en vingt-quatrième position par les Boston Celtics dans l’une des meilleures promotions de rookie de l’histoire de la NBA, celle qui a également vu les débuts de Michael Jordan, Charles Barkley ou John Stockton.

Les départs d’Olajuwon et Young ont mis un point final à l’existance du « Phi Slamma Jamma », la fraternité la plus célèbre de l’histoire du Texas.

Dix ans plus tard, Hakeem (avec un « H » dorénavant) Olajuwon et Clyde Drexler sont deux des joueurs les plus dominants de toute la NBA. Le premier vient de décrocher en 1994 son premier titre de champion assorti du trophée de MVP, tandis que le second enchaîne les participations au All-Star Game et a été champion olympique à Barcelone avec la Dream Team. En 1995, après deux échecs en finale, Drexler sait que ses chances de remporter un titre de champion à Portland sont parties en fumée. Il demande alors à être échangé et effectue son grand retour à Houston où il retrouve son copain de toujours, Hakeem Olajuwon.

Ensemble, ils parviennent à conserver le titre de champion décroché la saison passée par les Rockets, effaçant ainsi définitivement le souvenir de l’échec de la finale NCAA, perdue face à North Carolina State en 1983. La boucle est bouclée pour les deux membres les plus emblématiques du « Phi Slamma Jamma », équipe qui aura marquée à jamais l’histoire du championnat universitaire.

phi

 

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