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Michael Jordan, 20 ans déjà : l’aventure olympique

En juin, on fêtera les 20 ans du premier titre de « Sa Majesté », obtenu aux dépens des Lakers de Magic Johnson (4-1). Pour atteindre cet anniversaire symbolique, Basket USA vous propose un voyage exceptionnel dans la galaxie MJ.

L’homme, le joueur, le businessman… Vous saurez tout du plus grand basketteur de tous les temps en revivant, en textes et en images, l’épopée de « Air Jordan ».

Aujourd’hui, 16e partie de notre saga avec son « aventure olympique ».

En 1984, les Jeux Olympiques se déroulent à Los Angeles. Quatre ans plus tôt, les USA ont boycotté l’édition de Moscou pour protester contre l’invasion de l’Afghanistan et laissé le titre olympique à la Yougoslavie. En réaction à la désertion américaine, l’URSS décide de boycotter à son tour les Jeux 1984. Les pontes du basket US ont mis au point un plan de destruction totale pour récupérer le titre. Une « Dream Team » universitaire se voit confier une mission de grand nettoyage. Le chef des opérations n’est autre que Bobby Knight, sorte de Dark Vador de la balle orange.

Le commando est composé d’une bande de rebelles qui viennent de passer trois ou quatre ans dans les plus grands pénitenciers du basket universitaire. Le n°3 de la draft 1984 est là. Autour de Michael Jordan, on trouve les potes des années gymnase : Patrick Ewing (Georgetown), Chris Mullin (St. John’s University), Sam Perkins (North Carolina), Alvin Robertson (Arkansas), le regretté Wayman Tisdale (Oklahoma), Joe Kleine (Arkansas) mais aussi Steve Alford, Vern Fleming, Jon Koncak, Jeff Turner et Leon Wood. Des garçons que l’on doit normalement retrouver, pour la plupart, une bonne décennie sur le circuit professionnel.

La planète découvre Michael Jordan

Sur la compétition, « MJ » tournera à 17.1 points et 54.5% aux tirs. Si l’Espagne est laminée en finale (96-65, 20 pts de Jordan), on retient davantage la déculottée mémorable (120-62) reçue par l’équipe de France. Au match suivant, les Espagnols se firent botter une première fois les fesses (101-68). Jordan est confortablement élu MVP du tournoi. Chris Mullin termine deuxième meilleur marqueur de la sélection américaine (11.6 pts) devant Pat Ewing (11). Wayman Tisdale finit meilleur rebondeur US (6.4 prises), Ewing meilleur contreur de la compétition (18 blocks) et Leon Wood meilleur passeur du tournoi (63 assists).

Le choc tant attendu face aux Yougoslaves n’eut jamais lieu : ceux-ci se firent sortir 74-61 en demi-finales. C’est le neuvième titre olympique décroché par les Etats-Unis, invaincus dans la compétition (8-0). Ils remportèrent leurs matches par un écart moyen de 32.1 points en limitant leurs adversaires à 38.9% aux tirs… Eux-mêmes shootèrent à 55.7%, le meilleur taux de réussite d’une sélection olympique US depuis que les stats sont comptabilisées, soit 1964. C’est au cours de cette compétition que la planète entière découvre véritablement le phénomène Michael Jordan.

La finale du tournoi de basket 1984

(1ère partie)

https://www.youtube.com/watch?v=2P2qEc9faro

(2e partie)

https://www.youtube.com/watch?v=jC052pf3AlM

(3e partie)

https://www.youtube.com/watch?v=P61z4J8C2do

(4e partie)

https://www.youtube.com/watch?v=tt6iIdQTWKM

La fin du match :

https://www.youtube.com/watch?v=CH4eFJftX2s

21 septembre  1991 : il dit « oui » à la Dream Team

Avant d’accepter de participer aux Jeux de Barcelone 1992, Mike hésita longtemps. On dit qu’il fit indirectement pression sur le comité de sélection pour que Isiah Thomas, son ennemi de toujours, soit écarté de l’équipe (voir « Isiah Thomas, pour le meilleur et le pire »). Finalement, le 21 septembre 1991, il dit « Oui » à la Fédé et se retrouve sur la liste des « Dream Teamers ».

« J’ai déjà été dans une équipe olympique. Si j’y retourne, c’est pour avoir encore plus de sensations que la première fois. La décision de faire les Jeux ne doit pas m’être dictée par qui que ce soit. J’aime mon pays, je l’ai aidé à remporter la médaille d’or en 1984. Je ne veux pas empêcher un autre joueur d’avoir cet honneur », explique-t-il à l’époque. « Je trouve assez déplacé que des gens fassent pression pour me faire jouer. Je ne vois pas le public mettre autant de pression sur d’autres. Pourquoi ne suis-je pas libre de passer mes vacances d’été avec ma femme, comme tout le monde, si je le souhaite ? C’est moi qui dois décider. »

Le tournoi pré-olympique a lieu à Portland. Les USA sont versés dans la poule A avec le Canada, Panama, Cuba et l’Argentine. Comme toutes les équipes nationales, la « Dream Team » doit passer par les qualifs. Les hommes de Chuck Daly font leur entrée en lice le 28 juin 1992 face aux Cubains. Le 21 juillet est prévu un match amical contre la France au stade Louis-II, à Monaco. La salle, souterraine, ne peut accueillir que 3 200 spectateurs… Il n’y aura pas de places pour tout le monde !

Le cauchemar de Séoul à effacer

La sélection américaine a été dépossédée de son titre en 1988 à Séoul. Le fameux choc face aux Soviétiques eut bien lieu cette fois mais en demi-finales. Les deux pays ne s’étaient pas affrontés depuis la finale controversée de 1972 à Munich, remportée 51-50 par l’URSS. John Thompson est privé de Hersey Hawkins, blessé. Danny Manning est en foul trouble tout au long de la première mi-temps. A la pause, l’URSS compte 10 points d’avance (47-37). Les USA reviennent à 52-50 puis à 59-57 mais les Soviétiques répondent par un 10-3 qui leur permet de mener 69-60 à 5:25 de la fin.

A une minute du buzzer, les Boys ne sont plus qu’à -3 mais l’URSS sécurise sa victoire (82-76). Les 19 points et 12 rebonds de David Robinson sont « matchés » par les 28 points de Rimas Kurtinaitis. Les coéquipiers de Mitch Richmond décrocheront la médaille de bronze en battant l’Australie dans la petite finale (78-49). Défaits 92-79 en poule par les Yougoslaves, les Soviétiques prennent leur revanche pour l’obtention de l’or (76-63). Ce sont eux les tenants du titre pour l’édition barcelonaise. Sauf qu’il faut parler d’ex-Soviétiques. Arvydas Sabonis, Valdemaras Chomicius, Rimas Kurtinaitis, Sarunas Marciulionis jouent désormais pour la Lituanie.

A l’écart du village olympique

Ces messieurs de la « Dream Team » seront les seuls sportifs à ne pas être hébergés dans le village olympique. Ils ont choisi un palace, très modestement. Les USA ont même réservé leur propre gymnase d’entraînement à Barcelone. Deux heures de pratique quotidienne, pas plus. Ils ont quand même prévu de rendre une petite visite aux autres sportifs. Pour le transport, Magic et ses potes voyageront en compagnie de l’équipe US féminine dans un jet privé. Pour la nourriture, chacun aura son pécule et mangera où bon lui semble. Comme en NBA. Aucune chance de trouver Scottie Pippen au McDo du coin !

« On a tout fait pour rester dans la normalité mais il est impossible d’imaginer Michael ou Magic à la cantine olympique », explique Craig Miller, l’attaché de presse de l’équipe. « Sinon, c’est l’émeute ! »

Toutes les places pour le tournoi ont été vendues. Impossible de se rendre à la salle, même en payant le prix fort. Le palais olympique sera plein tous les jours. Et attention aux confusions. Barcelone accueille bien les Jeux mais c’est le palais du champion espagnol, Badalone, qui abritera la compétition de basket.

[pub_300_video] Même à l’occasion des Jeux, le business continue de tourner. La NBA a accepté de laisser les Européens de la Ligue disputer le tournoi pré-olympique puis les J.O. en cas de qualification. Mais pas gratuitement… Les fédérations européennes concernées doivent payer l’addition. Pour l’Allemand Detlef Schrempf, cela donne 35 000 $. Pour le Croate Drazen Petrovic, 70 000 $. La palme revient à Vlade Divac : 150 000 $. Une facture un peu salée pour les toutes récentes fédérations croate et yougoslave (la première a vu le jour après l’éclatement de la Yougoslavie).

Tout le monde annonce une finale USA-Yougoslavie. Désormais séparés en trois équipes (Serbes, Croates, Slovènes), les maîtres du basket européen n’ont pas peur des étoiles américaines.

« La médaille d’or n’est pas réservée exclusivement aux USA », ose Drazen Petrovic.

« Nos deux équipes se valent », ajoute Vlade Divac au sujet de la Yougoslavie. « Nous venons de la même école. Que le sport l’emporte ! »

L’honneur de coacher la « Dream Team » revient à Chuck Daly, double champion NBA à la tête des Pistons en 1989 et 90. A l’époque, il n’a pas pris de décision quant à la suite à donner à sa carrière. Il a décidé de ne plus entraîner les Pistons mais s’accorde un temps de réflexion. Les Nets, les Timberwolves et les Kings sont sur les rangs. Il choisira New Jersey.

A suivre…

Crédit photo : DR

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