Contrairement à Scotty Hopson et Rob Edwards, signés en même temps que lui pour renforcer l’effectif du Thunder, Olivier Sarr a bel et bien enlevé son survêtement pour effectuer ses débuts en NBA hier soir, du côté de Sacramento.
Privée de plusieurs joueurs à l’intérieur, dont Darius Bazley, Jeremiah Robinson-Earl et, depuis hier, du vétéran Derrick Favors, la franchise d’Oklahoma City a donc fait appel au jeune Français de 22 ans, qui a répondu présent avec 4 points (1/3 aux tirs), 5 rebonds et 2 contres en un peu moins de 12 minutes de jeu.
« Je ne vais pas mentir, j’étais un peu nerveux. Je ne pensais pas qu’ils allaient me lancer dans le bain si tôt. Mais c’était fantastique. »
Une intégration fluide
Alors que le coach Mark Daigneault est lui aussi à l’isolement, c’est son assistant Mike Wilks qui a donc pris les devants et lancé l’ancien de Kentucky sur les planches pour ses grands débuts dès le premier quart, avec Théo Maledon à ses côtés et un premier panier près du cercle, parfaitement servi par Gabriel Deck.
« Honnêtement, je ne pensais pas que j’allais être [en NBA] aussi rapidement. Les dernières 24h, voire 48h, ont été folles. Mais je suis très heureux. Je suis très content d’être là. Je suis reconnaissant de l’opportunité que le Thunder m’a donnée et je suis prêt à apporter ma contribution à l’équipe. »
Dans ce puzzle en mouvement permanent, Mike Wilks a assuré que l’intégration d’Olivier Sarr se passait bien au Thunder, avec la présence de Théo Malédon qui aide d’une part, mais aussi avec la communication régulière avec Grant Gibbs d’autre part, le coach du Blue qui dispose du même « playbook », ce qui facilite la transition.
New Thunder center Olivier Sarr pic.twitter.com/Kbd8SPjYmi
— Joe Mussatto (@joe_mussatto) December 29, 2021