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Pour Vincent Collet, l’absence d’Evan Fournier en 2016 est sa « plus grosse erreur de sélection »

NBA – En 2016, Evan Fournier n’avait pas disputé les Jeux olympiques de Rio. Pour Vincent Collet, c’est sa plus grosse erreur au niveau des choix en tant que sélectionneur.

Dans un passionnant podcast pour L’Equipe, Vincent Collet revient sur les doutes de sa carrière de coach, une remise en question permanente pour le sélectionneur des Bleus depuis 2009.

Champion d’Europe en 2013, vice-champion d’Europe en 2011 et vice-champion olympique en 2021, médaillé de bronze à l’Euro 2015 mais également aux Coupes du monde 2014 et 2019, le technicien de 58 ans a connu pas mal de hauts à la tête de la sélection, mais aussi quelques bas, comme les JO 2016 ou l’Euro 2017.

Après avoir aidé la génération Parker/Diaw à enfin accomplir son destin en bleu, il a aussi dû assumer l’après, un passage de témoin compliqué, notamment par rapport à sa relation délicate avec Evan Fournier.

Non-conservé dans la liste finale pour l’Euro 2013, l’arrière des Knicks avait surtout été écarté des Jeux olympiques de 2016, ce qu’il avait très mal vécu à l’époque. Un choix que Vincent Collet regrette aujourd’hui. « 2016, sa non-sélection pour Rio, c’est à mon sens ma plus grosse erreur de sélection », explique ainsi le sélectionneur. « Je le dis à l’aise. C’est plus facile de le dire après qu’au moment de le faire ».

« Il faut réguler l’équipe autour de ses leaders, mais ça ne veut pas dire que les autres ne vont pas avoir des rôles déterminants, mais ils sont forcément tributaires de la place qu’on accorde aux leaders »

On se souvient des circonstances compliquées de l’époque, avec une équipe de France qualifiée pour les JO de Rio à la dernière minute après sa victoire lors du Tournoi de Qualification Olympique des Philippines. Rudy Gobert et Evan Fournier n’avaient pas pu participer au TQO mais le pivot avait été réintégré au dernier moment pour apporter de la taille sous le cercle, alors que l’arrière avait de son côté été laissé sur le côté de la route.

« Evan, contrairement à Nicolas Batum, n’a pas pu nous rejoindre au TQO des Philippines, parce que sinon il aurait été dans l’équipe. Le MVP du tournoi des Philippines, c’était Nando de Colo et en fait, j’ai eu peur de bouger la hiérarchie », confesse aujourd’hui Vincent Collet. « Et clairement c’était une erreur. Une équipe, c’est pas une addition des meilleurs joueurs. Ça on l’entend souvent, parce que la possibilité pour les uns et les autres de s’exprimer, elle doit être régulée. Il faut réguler l’équipe autour de ses leaders, mais ça ne veut pas dire que les autres ne vont pas avoir des rôles déterminants, mais ils sont forcément tributaires de la place qu’on accorde aux leaders. Et mon histoire avec Evan, elle tourne beaucoup autour de ça. »

Quelle était la place d’Evan Fournier dans une équipe qui s’appuyait sur Tony Parker et Nando de Colo en attaque ? Ça a longtemps été une question délicate pour Vincent Collet, qui a trouvé des réponses depuis quelques années, alors qu’il confie que le joueur de New York est l’un des Bleus qui l’appellent désormais le plus pour discuter.

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