Est-ce la fin du combat judiciaire, qui dure depuis plusieurs années, entre Charles Oakley et James Dolan ? C’est possible. Rappel des faits : le 8 février 2017, le premier est expulsé du Madison Square Garden, sur ordre du second.
Depuis novembre 2020, et notamment après une tentative de conciliation organisée par la NBA qui n’avait rien donné, l’ancien joueur des Knicks veut prouver que les agents de sécurité ont fait un usage excessif de la force pour le sortir de la salle.
Sauf qu’un juge fédéral a rejeté cette dernière accusation, nous informe The Athletic. Richard Sullivan estime en effet que les vidéos montrent « de manière concluante » que les agents de sécurité ont « donné à Oakley de nombreuses occasions de quitter la salle » et que ce dernier a ignoré les consignes. Ainsi, il a, selon les conclusions du juge, « intensifié la confrontation ».
« L’affaire n’est plus une question de mots. Il s’agit de preuves »
Le juge Sullivan précise aussi que la raison pour laquelle James Dolan a décidé de sortir Charles Oakley reste sans importance car le Madison Square Garden peut bien expulser tout détendeur d’un billet. « Oak » n’a donc rien à dire sur le fond, et la forme est désormais évacuée par la justice.
« Au cours des trois dernières années, beaucoup d’encre a coulé pour décrire et caractériser ce qu’il s’est passé entre Charles Oakley et les agents de sécurité chargés de l’escorter hors du Madison Square Garden », ajoute le juge. « Mais à ce stade de la procédure, l’affaire n’est plus une question de mots. Il s’agit de preuves. Et la preuve vidéo incontestée démontre de manière concluante que les agents de sécurité du Garden n’ont pas fait un usage excessif de la force. »
Pour clore les débats, Richard Sullivan déclare même que les versions présentées par Charles Oakley pour raconter cet incident de février 2017 « sont si manifestement contredites par l’enregistrement vidéo qu’aucun jury raisonnable ne pourrait les croire ».