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27 juillet 1993, de battre le coeur de Reggie Lewis s’est arrêté…

NBA – Après la retraite de Larry Bird, c’est lui qui avait pris les rênes des Celtics pour épauler les vieillissants Kevin McHale et Robert Parish. All-Star, Reggie Lewis n’aura pas le temps d’aller chercher une nouvelle bannière. Il décède à 27 ans d’un arrêt cardiaque en plein entraînement.

Reggie Lewis« Myocardite fulgurante ». C’est ce qui est inscrit sur le rapport d’autopsie de Reggie Lewis, décédé le 27 juillet 1993 à 27 ans. Ce jour-là, deux membres de la sécurité de l’université Brandeis le découvraient dans un gymnase du campus, près de la ligne à 3-points, inerte. Leurs tentatives pour le réanimer seront vaines, et sept ans après avoir perdu Len Bias, mort d’une overdose après la Draft, Boston est frappé par un nouveau drame.

Drafté en 1987 à sa sortie de Northestearn où il jouait pour Jim Calhoun (Connecticut), et après une saison rookie gâchée par une blessure, Reggie Lewis avait rapidement trouvé son rythme chez les prestigieux Celtics.

Il s’écroule une première fois en plein playoffs

Profitant de sa polyvalence sur les postes 2 et 3, cet ancien coéquipier de lycée de Muggsy Bogues devient même titulaire dès 1990, et deux ans plus tard, il est carrément sélectionné au All-Star Game, et il se permet un jour de contrer Michael Jordan quatre fois dans le même match !

La saison suivante est celle de la confirmation, mais aussi de la prise de responsabilités puisque la retraite de Larry Bird lui permet de devenir co-capitaine des Celtics. Avec ses 20.8 points de moyenne, et le soutien des anciens (Robert Parish et Kevin McHale) et de Xavier McDaniel, il parvient à maintenir Boston dans le Top 4 à l’Est. Presqu’un exploit quand on sait que Larry Bird n’est plus là.

Viennent alors les playoffs avec une opposition face aux Hornets de Larry Johnson, Alonzo Mourning et de ses potes Muggsy Bogues et David Wingate. Ce 29 avril 1993, Boston possède l’avantage du terrain, et dès le Game 1, Reggie Lewis frappe fort : 10 points en 3 minutes ! Et puis, soudain, il titube, et s’écroule…

Un médecin lui annonce qu’il doit arrêter le basket

Comme sonné, Reggie Lewis rejoint le banc, mais il reviendra brièvement en jeu et terminera même le match avec 17 points en 13 minutes.

Mais après le match, les Celtics comprennent que cette chute n’est pas anodine et le staff médical l’envoie faire des tests dans un hôpital où il passe entre les mains de 12 cardiologues. Le diagnostic est sans appel : Reggie Lewis souffre d’une grave pathologie cardiaque et il doit impérativement arrêter le basket.

Furieux de ce verdict, il quitte carrément l’hôpital pour avoir un deuxième avis. Dans le second établissement, il tombe sur un médecin qui lui explique qu’il a simplement fait une syncope, que son cœur est en bonne santé, mais qu’il devra être suivi par un médecin pour la reprise du basket. « S’il est suivi sérieusement, il pourra jouer au basket sans aucune contrainte » explique ce docteur dans une conférence de presse.

Reggie Lewis n’a pas le choix : il accepte ces conditions, et ne joue d’ailleurs plus pendant les playoffs. Pour l’anecdote, sans lui, Boston s’incline face aux Hornets.

Sa mort ternie par une rumeur

Malheureusement, pendant l’été, Reggie Lewis décide de s’entraîner seul, sans prévenir son club et les médecins.

Le 27 juillet, dans un obscur gymnase d’une petite fac’ du Massachusetts, son cœur s’arrête à nouveau. Pour de bon… À quelques kilomètres de là, sa femme l’attendait à la maison pour lui annoncer qu’elle était enceinte de leur deuxième enfant. Elle ne pourra jamais le lui annoncer.

Toute la NBA est sous le choc, mais une grosse polémique vient ternir la douleur de la famille et de ses proches. Le Wall Street Journal se fait l’écho d’une contre-autopsie qui mettrait en évidence la présence de cocaïne dans ses tissus. Le club et la famille portent plainte contre le journal, et l’affaire sera finalement classée… Autre plainte de la famille, celle contre le médecin qui l’avait autorisé à rejouer. Là encore, elle n’aboutira pas.

Le 22 mars 1995, les Celtics rendent hommage à Reggie Lewis en retirant son maillot, le numéro 35. Dee Brown lira un texte en son honneur, tandis que Sherman Douglas et Xavier McDaniel hisseront le maillot vers le plafond de la salle.

Vingt ans plus tard, la chaîne ComcastSportsNet diffusa « Remember Reggie : The Reggie Lewis Story », un documentaire de 90 minutes. Parmi les nombreux joueurs et entraîneurs invités à témoigner, il y a Jim Calhoun, son coach à l’université, devenu ensuite célèbre à la tête de UConn, dont les mots sont très forts.

« Dans mon bureau, j’ai toujours une photo de mes enfants, et de Reggie. Toute ma vie, il me manquera car il était comme mon enfant. Je me souviens de ses « game winners ». Je me souviens de sa Draft. Je me souviens de lui comme capitaine des Celtics. Jusqu’à ma mort, rien ne pourra m’empêcher de penser à lui, en bien. »

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