Boston retrouve les Lakers en finale

Vainqueurs 89-81 des Pistons dans un Game 6 qu’ils sont allés arracher dans le money time, en terre hostile, les hommes de Doc Rivers sont montés en puissance au cours de ces playoffs et les voilà donc qui atteignent leur objectif initial : rejoindre les Finals.
C’est déjà une victoire pour Danny Ainge qui a échangé cet été les 3/4 de son effectif pour réunir Kevin Garnett et Ray Allen, et redonner le sourire à un Paul Pierce qui se morfondait dans le Massachusetts. Le Big Three a tenu ses promesses et pourtant on était nombreux à penser que la mayonnaise ne prendrait pas.
La mayonnaise a pris car ces trois-là, All-Stars, ont la rage de vaincre. Ils savent qu’ils n’auront pas dix mille occasions de gagner un titre. Alors qu’en Detroit mène 70-60 au début du money time, ils donnent tout ce qu’ils ont, en attaque et en défense. En moins de deux minutes, ils réalisent un 9-0, qui se transforme en 19-4. 79-74 pour Boston face à des Pistons qui surnagent que par l’intermédiaire du duo Billups-Hamilton. Le backcourt « le plus sous-estimé de la ligue » n’a rien à se reprocher. Il a tout donné.
En revanche, Rasheed Wallace (4 pts, 2/12 aux tirs, 5 bps) a peut-être vécu son dernier match sous les couleurs de Detroit. « C’est la fin » lâchera-t-il en sortant du vestiaire.
Flip Saunders survivra-t-il à cette troisième élimination d’affilée au stade de la finale de conférence ?
Comme San Antonio, Detroit est à un tournant de son histoire. Six finales de conférence d’affilée et un seul titre remporté, c’est la preuve que les Pistons doivent évoluer.
Contrairement aux Spurs, la relève est assurée. Maxiell et Stuckey incarnent l’avenir de la franchise. En revanche, le cinq va évoluer. Il faut le rajeunir. On adore McDyess mais s’il est titulaire aux Pistons alors qu’il a les genoux rouillés, c’est bien qu’il y a un souci…