Giannis Antetokounmpo : « Le Jazz ressemble à nous l’an passé »

On était impatient de (re)voir le Jazz face aux Bucks, d’autant que les coéquipiers de Giannis Antetokounmpo explosent tout sur leur passage depuis une semaine. Un absent de marque de chaque côté, Jrue Holiday à Milwaukee, et Mike Conley côté Utah, et à l’arrivée, une démonstration collective et de puissance pour le leader de la NBA. Jamais dans son histoire, la franchise de Salt Lake City n’avait terminé un match avec quatre joueurs à 25 points et plus !

« On peut marquer de tellement de manières différentes » souligne Rudy Gobert. « C’est vraiment, mais vraiment difficile de défendre quand une équipe a tellement de joueurs capables de marquer et de shooter comme ça ».

« On ne veut pas être la meilleure équipe en février. On veut être la meilleure équipe en juillet »

De quoi rendre admiratif Giannis Antetokounmpo. « Quand je les vois jouer, ça semble facile, il y a du plaisir, ça semble simple » énumère la star des Bucks, limité à deux points en première mi-temps. « C’est clair, ils ressemblent à nous l’an passé, et quand vous atteignez ce stade et que vous jouez avec confiance, vous êtes difficile à battre. »

Comme les Bucks l’an passé, le Jazz domine la saison régulière avec 17 victoires en 18 matches, et un bilan de 21v-5d. Mais Utah ne veut pas imiter Milwaukee, et être une simple équipe de saison régulière. « Je ne pense qu’on soit encore satisfait » confirme Joe Ingles. Même son de cloche chez Donovan Mitchell : « On ne veut pas être la meilleure équipe en février. On veut être la meilleure équipe en juillet. »

Un gros calendrier à venir

Mais Mitchell reconnaît que son équipe a franchi un cap. Notamment dans sa capacité à répondre à la pression et à l’adversité. « C’est différent de mes quatre premières années. Quand vous nous regardez tous, individuellement, on était tous sous-estimés. Je pense qu’aujourd’hui, on en est arrivé à un point où les équipes nous attendent, et notre manière de leur répondre est très impressionnante. Je pense qu’on peut faire encore beaucoup mieux, mais ça ne fait pas de mal d’en être là et d’avoir conscience que ce qu’on fait est très cool ».

A propos d’adversité, le Jazz va pouvoir se jauger dans les deux semaines qui viennent. Dès ce soir, il accueille le Heat, finaliste 2020 qui reste sur quatre victoires de suite, puis ensuite place aux Sixers et à une double confrontation face aux Clippers. Ensuite, après la réception des Hornets, ce sera les Lakers et à nouveau le Heat !

« Personne ne bombe le torse » apprécie Quin Snyder. « Franchement, il ne faut jamais le faire, à moins d’être la dernière équipe en lice. C’est quelque chose qu’on va essayer d’éviter. »