Défendre n’est clairement pas l’objectif du soir des Pelicans et des Timberwolves. Par contre, les deux équipes proposent un jeu offensif assez alléchant et surtout spectaculaire. Entre les tirs assez improbables de D’Angelo Russell pour Minnesota ou les dunks puissants de Zion Williamson, ce début de match est rythmé et les Pelicans prennent rapidement les devants (22-13).
Dominés par la vitesse de leurs adversaires, les joueurs du Minnesota tentent de ralentir le jeu. Mais à chaque perte de balle, ils s’exposent à une vague rouge. Jrue Holiday et Lonzo Ball remontent le terrain à toute vitesse et laissent peu de chance à la défense adverse. Mais l’entrée de James Johnson pour les Timberwolves va leur faire un bien fou. Posé et efficace, l’ancien du Heat ne se pose pas de questions. Capable de scorer de loin ou de driver, il permet à son équipe de ne pas être distancée à la fin de ce premier acte (31-28).
Défendre ? Non merci !
Comme lors des 12 premières minutes, les Wolves ne peuvent pas faire grand chose face au talent offensif de leurs vis-à-vis. Le jeu de transition des Pelicans est un modèle du genre. Aucun joueur n’hésite à armer s’il est ouvert. Lonzo Ball et Josh Hart scorent à 3-points. Zion Williamson continue le spectacle en s’envolant au alley-oop. Les coéquipiers de D-Lo sont dans le dur (47-36).
Mais ils ne se laissent pas à abattre. Car eux aussi sont capables de faire mal s’ils décident d’enfin faire circuler la balle. Malik Beasley et Josh Okogie prennent leurs responsabilités et font mal à une défense adverse de moins en moins concentrée, une aubaine pour Jordan McLaughlin qui continue son festival à 3-points. Les Pelicans se sont relâchés et ils encaissent un terrible 19-4 (55-51).
Mécontent, Alvin Gentry demande à ses hommes de mettre plus de rythme en attaque mais c’est compliqué face à un adversaire qui joue maintenant avec beaucoup de confiance. Malik Beasley s’amuse dans la défense des Pelicans et score panier sur panier. Epaulé par Okogie et Hernangomez, l’ancien de Denver est l’homme fort côté Timberwolves dans cette première mi-temps. C’était « opération ouvertes » dans la défense des Pelicans lors de ce second quart-temps et Minnesota rentre au vestiaire en tête (72-68).
Malik Beasley porte les Wolves
Menés par Lonzo Ball, les Pelicans semblent avoir envie d’imposer de nouveau leur rythme dans ce match. L’ancien Laker brille en attaque et Holiday organise parfaitement le jeu en distribuant les caviars. Trouvé près du cercle, Zion Williamson fait parler sa puissance mais New Orleans est toujours en difficulté face au talent de Beasley. L’ailier des Timberwolves maintient à lui tout seul son équipe dans ce match (83-79).
Les exploits de Beasley empêchent les joueurs de la Nouvelle Orléans de faire un écart. Surtout il redonne confiance à ses coéquipiers. Car face au talent de Ball, à la justesse d’Holiday sur pick-and-roll ou à l’adresse de Melli, il faut être costaud mentalement pour ne pas lâcher. En face, Minnesota peut compter sur des soldats en sortie de banc.
Comme lors de la première mi-temps, James Johnson se montre redoutable. Scoreur et passeur, il est compatible avec le jeune Culver et l’intraitable Beasley. L’ancien ailier du Heat redonne l’avantage à son équipe en toute fin de quart temps, avant que Ball à 3-points pratiquement au buzzer ne lui réponde. À 12 minutes de la fin du match, le suspense reste entier (111-109).
Le réveil de D’Angelo Russell
Meilleur rookie du mois de février, Zion Williamson score tout en puissance et redonne une petite avance aux siens (119-113). Moment choisi par D’Angelo Russell pour enfin montrer qu’il est un joueur capable d’apporter énormément de choses dans une fin de match à suspense. Coupable de quelques pertes de balles assez embarrassantes pour son équipe, D-Lo joue désormais avec plus de justesse dans ces dernières minutes. Alors que les Pelicans font preuve de maladresse au plus mauvais des moments, il survole cette fin de rencontre.
L’ancien All-Star score par deux fois à 3-points puis à mi-distance mais il arrive aussi à faire jouer ses coéquipiers. Quasiment à lui tout seul, l’ancien Warrior a climatisé toute la salle (131-124).
L’abnégation de Lonzo Ball en fin de match est à souligner mais elle n’est pas suffisante pour que les Pelicans remportent ce match. Les Timberwolves assurent sur la ligne des lancers-francs et signent un joli succès. Déjà battus par les Lakers il y a deux jours, les joueurs de la Nouvelle Orléans retombent à la 10e place à l’Ouest.
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.