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Au Magic, liberté rime avec inefficacité

Quand les joueurs d’Orlando n’appliquent pas un système particulier en attaque, ils éprouvent des difficultés à marquer. Et notamment à cause d’une circulation de balle qui s’efface.

La continuitié n’est pas l’assurance de réussir sa saison, Orlando le savait et cela se confirme. La franchise floridienne peine à retrouver la dynamique de la saison passée et c’est d’autant plus visible en attaque.

Les joueurs de Steve Clifford sont la pire attaque, avec 95.5 points de moyenne sur 100 possessions, et évoluent au rythme le plus lent de la ligue. Ils n’ont toujours pas marqué 100 points dans un match ! Ce qui est en cause, ce n’est pas l’organisation mise en place par le coach, mais justement les moments de liberté.

« Notre plus gros problème, c’est quand on joue librement », explique le coach, qui a revu les six matches de la saison. « Avec le style actuel de la NBA, c’est le plus gros de notre attaque. Là, on est en difficulté. Quand on met en place des systèmes, les chiffres le prouvent, tout va bien. Pour le reste, c’est plus compliqué. »

Comment l’expliquer ? Puisque, justement, le Magic peut s’appuyer sur un groupe qui évolue ensemble depuis plusieurs saisons et qui devrait bien se connaître.

« On ne fait pas assez de passes. Si on en faisait plus, on serait plus efficace, il y aurait plus de variété également. C’est vraiment semblable à la saison passée où on avait eu besoin de temps pour corriger ça. Il faut dribbler un peu moins, plus chercher le bon shoot. Il faut faire confiance à la passe. »

Outre ce souci, le Magic peine à marquer ses tirs ouverts. Evan Fournier et sa bande parviennent à se procurer des bons shoots, mais la maladresse rode (39.7% aux tirs, seule équipe à moins de 41% de réussite).

« On doit faire bouger la balle, et quand on ne suit pas les systèmes, parfois on garde un peu trop la gonfle », confirme de son côté Markelle Fultz, lancé dans le cinq pour apporter de l’énergie à l’attaque floridienne. « On a vu tout ça pendant les sessions vidéo et on doit apprendre à savoir où se placer quand on joue de manière libre. »

Après un back-to-back à Oklahoma City et Dallas, le Magic aura cinq matches de suite à domicile pour enfin lancer sa saison. Et éviter de partir avec un trop gros boulet au pied pour aller chercher les playoffs.

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