Avec Kenny Atkinson​ et Sean Marks​, les Nets sont entre de bonnes mains pour D’Angelo Russell

Toujours en pleine bagarre pour accrocher le wagon des playoffs, les Nets compilent les bonnes nouvelles quant à leur avenir. De multiples sources convergent en effet à propos des prolongations de contrats de Kenny Atkinson​ et de son GM Sean Marks​. Une nouvelle logique au regard du travail effectué par les deux architectes du redressement des Nets, qui pourrait être récompensé dès cette saison.

D’Angelo Russell n’hésite d’ailleurs pas à faire dans la métaphore pour décrire l’importance de prolonger les deux hommes.

« C’est l’équivalent d’un meneur de jeu et d’un pivot pour la franchise. (L’avenir des Nets) est entre de bonnes mains. On a toutes les bonnes pièces sur lesquelles construire. Et je pense tous les deux sont parfaits pour le faire. C’est mérité. Ce groupe bosse dur depuis le premier jour où je suis arrivé. Avec le travail effectué, ils ont prouvé jour après jour qu’ils le méritaient. »

La relation entre les deux hommes est décisive et c’est Kenny Atkinson qui en parle le mieux. Pour lui, son GM a été le parfait soutien dans les moments de doutes, qu’on imagine nombreux dans un processus de reconstruction comme celui des Nets.

« J’aimerais pouvoir dire : ‘Nan, on a suivi le plan sans jamais hésiter’. Mais il y a eu des moments où Sean a joué un rôle de stabilisateur pour moi. Je suis un peu plus émotionnel à cause des hauts et des bas dans le quotidien d’une saison. Mais c’est quelqu’un auprès de qui je pouvais vider mon sac, il pouvait me conseiller. Le truc génial avec lui, c’est qu’il a été joueur, puis dans le management et coach également. Il faisait du « scouting » avec San Antonio durant les Finals NBA. Il sait à quoi ressemble le processus dans son ensemble. Avoir cette caisse de résonance m’a permis de garder l’équilibre. Il y a eu des moments difficiles, en particulier avec ma femme. Quand vous rentrez chez vous après une défaite de 20 points, avec seulement 20 victoires au compteur, tu t’interroges : ‘Faisons-nous les choses correctement ?’ »