Ryan Broekhoff, à la recherche du rythme perdu

Ryan Broekhoff est un rookie particulier. L’Australien, non drafté en 2013, découvre la NBA à Dallas cinq ans plus tard, à 28 ans.

Seulement, l’arrière ne jouit pas d’un gros temps de jeu et ses performances sont discrètes, sinon absentes. Sauf samedi dernier contre les Sixers, où il a réussi le meilleur match de sa carrière avec 15 points et trois passes, en 21 minutes.

« Je suis venu dans cette ligue pour jouer », expliquait-il après le match à Philadelphie. « C’était agréable d’avoir cette opportunité avec plusieurs joueurs absents. Le staff et les joueurs continuent de me montrer de la confiance, notamment dans mon shoot. Certains sont rentrés, donc c’est un très bon sentiment. J’espère que cela va construire une dynamique. »

Pas certain que Rick Carlisle l’intègre davantage dans sa rotation après ce bon match. Pour le moment, il n’a disputé que 17 matchs sur 39 et ne profite que de six minutes de moyenne par rencontre. Alors, difficile de trouver du rythme, et donc d’être bon. Et s’il est difficile de briller, alors il devient compliqué de jouer plus et donc de trouver du rythme. C’est le cercle vicieux des joueurs en manque de minutes, et notamment des shooteurs.

« Le rythme, c’est le plus important dans le basket et j’essaie d’en construire un depuis quelques mois et semaines. C’est difficile. C’est pourquoi j’essaie d’en faire plus pour rester en bonne forme physique, et mentale. Je shoote beaucoup par exemple. »

En attendant de profiter à nouveau d’une soirée comme celle contre Philadelphie, il peut apprendre de Dirk Nowitzki.

« Je vois le travail qu’il fournit. Même s’il est au crépuscule de sa carrière, il continue de bosser. Il prend soin de son corps, tire sans cesse. Si un joueur aussi immense réalise cela à son âge, il n’y a aucune excuse pour un jeune comme moi pour ne pas le faire. »