Les Knicks persuadés de pouvoir attirer une superstar

Même si Kyrie Irving a déjà annoncé qu’il allait prolonger aux Celtics, les Knicks pourront encore trouver leur bonheur parmi les dizaines et dizaines de joueurs en fin de contrat au 1er juillet 2019. L’objectif sera sans doute de se positionner sur un Kevin Durant ou un Kemba Walker, et cette fois, les dirigeants sont persuadés de pouvoir attirer un gros poisson, ou une star en devenir comme Terry Rozier.

« Ça dépend beaucoup bien plus de l’image qu’on a de la franchise, et je pense que Steve Mills, Scott Perry, M. Dolan, moi-même et tout notre staff avons changé la perception sur notre manière d’opérer et de travailler ensemble, et c’est ce qui important » juge David Fizdale dans le New York Post. « C’est la première étape pour ramener les gens à New York. Ils voient que nous avons un équipage vraiment soudé, qui fait vraiment attention aux joueurs, que nos gars s’améliorent et qu’on parle d’eux. C’est surtout tout ça, combiné au fait qu’on possède Kristaps Porzingis et que l’équipe n’a pas forcément le bilan qu’elle devrait avoir avec lui. On possède des choses que les free agents apprécient. »

« A New York, tout le monde vous regarde »

Arrivé aux Knicks en échange de Carmelo Anthony, Enes Kanter est bien placé pour évoquer les changements aux Knicks mais aussi l’enthousiasme qu’il y règne. D’abord, il rappelle que la direction a changé et que les traces de Phil Jackson ont disparu.

« Il y avait un truc, et je ne sais pas quoi qui faisait que les joueurs ne voulaient pas venir ici, ou alors ils étaient simplement effrayés. Avec ces nouveaux dirigeants, ce nouveau coach et le reste, ça a clairement changé. Si vous regardez les changements, les pièces qui évoluent, vous voyez tous ces jeunes arriver et je pense que c’est clairement différent. Ça va clairement dans la bonne direction. »

Ensuite, il y a la motivation de jouer face au chaud et exigeant public newyorkais : « A chaque fois que vous jouez, il faut vous dire que tout le monde vous regarde. Quand vous jouez mal dans d’autres équipes, ils y font moins attention. Quand vous jouez mal à New York, c’est clairement une motivation supplémentaire et du stress. »

Enfin, il y a l’attitude et l’identité qu’essaie de construire David Fizdale. L’ancien coach de Memphis est persuadé qu’un free agent peut être séduit par l’énergie qui se dégage du groupe actuel.

« On se connait tous à travers la NBA, et beaucoup de gens me font part de ce qu’on dit sur nous : des gamins qui se donnent à fond, le fait qu’on ne baisse jamais les bras… Evidemment, Scott et Steve ont de très bonnes réputations avec des gens différents en NBA, et surtout les relations que j’entretiens seront aussi un autre moyen d’y arriver ensemble. »