Le duo Parker-Walker donne le tournis aux Pistons

Tony Parker continue de se faire plaisir (et nous, par la même occasion !) avec les Hornets. Avec ses 24 points (record de saison égalé), le Français a été le parfait lieutenant de Kemba Walker (24 pts aussi) dans la victoire convaincante des Hornets sur le parquet des Pistons (113-103). Les deux meneurs ont été impeccables dans leur gestion de ce match dominé en seconde période. Les grosses productions d’Andre Drummond (23 pts et 22 rbds) et de Reggie Bullock (23 pts) ont été très insuffisantes pour une équipe de Detroit beaucoup trop maladroite, et même nerveuse à l’image de l’expulsion de Blake Griffin.

Ce Pistons-Hornets, joué dans une ambiance d’enterrement, est quasi impossible à pronostiquer tant ces deux équipes, au bilan similaire, sont proches dans la hiérarchie de l’est. On en a vite la confirmation puisque les deux formations ne se lâchent pas pendant les 24 premières minutes. Côté Detroit, on essaie dans un premier temps d’alimenter Blake Griffin près du cercle, pour que l’intérieur profite de son avantage de taille sur Marvin Williams. Mais c’est plutôt son compère Andre Drummond qui fait le travail en grattant rebond offensif sur rebond offensif.

Les Pistons dans le match grâce au rebond offensif

Côté Charlotte, les meneurs font leur loi. Kemba Walker commence par fixer pour ses intérieurs avant de prendre petit-à-petit ses responsabilités à la finition. Avec une propreté irréprochable, sans perdre un ballon. Avec la rentrée de son remplaçant, Tony Parker, Walker est décalé à l’arrière sur de nombreuses séquences. Le Frenchy semble très en jambe pour sa rentrée en jeu. Les meneurs d’en face sont beaucoup moins en verve. Tous les arrières des Pistons, ainsi que Griffin, insistent derrière l’arc. En vain (5/25 à la pause !). Heureusement pour eux que les rebonds offensifs leur permettent de rester dans le match.

Ce pourcentage longue distance remonte subitement grâce à un homme : Reggie Bullock. Pendant que son coéquipier, Reggie Jackson, balance un horrible « air-ball », Bullock, lui, ne rate quasiment rien derrière l’arc dans le 3e quart-temps, au point d’établir un nouveau record en carrière. Malgré ses « catch-and-shoot », Detroit est à la traîne au score. Parce que Charlotte est tout simplement plus adroit. De 15 points dans le troisième quart-temps, l’écart grimpe un peu plus dans l’ultime période avec un Miles Bridges qui passe son temps dans les nuages et surtout un Tony Parker déchaîné !

Walker puis Parker ont le dernier mot

Comme avec les Spurs, le meneur français passe derrière les écrans pour ses petits « pull-up » ou bien file au cercle avec sa vitesse sur sa main droite. Même le tir à 3-points rentre (79-98) ! Maladroits comme ce n’est pas permis, les Pistons ont la bonne idée de servir à nouveau Griffin près du cercle. Cela fonctionne jusqu’à ce dernier… se fasse expulsé après une faute flagrante II sur Malik Monk. Andre Drummond continue de batailler dessous et Detroit recolle à une dizaine de points en toute fin de rencontre. Une fois encore, « M. Sang froid dans le money time » Kemba Walker, a la réponse et Parker douche même les derniers espoirs de retour avec un autre tir primé.

Avec ce succès, les Hornets rebasculent dans le positif (7v – 6d) avant de se déplacer à Cleveland mardi, tandis que les Pistons (6v – 6d) enchaînent avec un déplacement périlleux à Toronto, mercredi.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.