Steven Adams revient sur le départ de Reggie Jackson et tacle son ancien meneur

Il n’y a pas d’âge pour sortir une autobiographie et Steven Adams, tout juste vingt-cinq ans, a déjà pas mal d’anecdotes à raconter avec ses cinq saisons en NBA. Une autobiographie parue en Nouvelle-Zélande et qui nous parvient au compte-gouttes : après l’équipe nationale et les origines de sa roublardise, c’est l’avis du pivot sur le dossier Reggie Jackson qui est aujourd’hui relayé.

Pour rappel, le meneur de jeu avait demandé son transfert d’OKC à la fin de son contrat rookie en 2015 car il pensait mériter un poste de titulaire. On laissera les Pistons donner leur avis sur la question…

Toujours est-il que les ambitions du jeune homme étaient mal passées dans son ancien vestiaire, notamment chez les leaders Russell Westbrook et Kevin Durant, qui ne manquaient jamais une occasion de le faire savoir. Moins présent médiatiquement, Steven Adams n’était pas amené à donner son avis à l’époque. Il l’a donc fait dans son livre.

« Quand Russ est revenu de sa blessure et a retrouvé sa place de titulaire, Reggie n’était pas content », se souvient Adams dans un passage relayé sur Twitter. « On le regardait en nous disant ‘Tu dois être un peu bête pour penser, sérieusement, que tu dois être titulaire à la place de Russ’. Mais c’est exactement ce qu’il pensait, et c’est le genre de truc qui va à l’encontre de tout ce que le Thunder représente. Oui, on se bat à l’entraînement pour les places de titulaire, mais une fois en match, on fait tout ce qu’on nous demande de faire. »

De quoi mettre une bonne ambiance dans l’équipe… Et quand l’ambitieux Jackson a finalement été transféré, tout le monde a été soulagé.

« Quand la trade deadline a approché, on savait que Reggie voulait partir. Et parce qu’on savait qu’il voulait partir, on voulait aussi qu’il parte. Pourquoi vouloir travailler au quotidien avec quelqu’un qui aimerait être ailleurs ? Quand il a finalement été transféré à Detroit, on l’a oublié assez vite parce qu’on avait des nouveaux joueurs à accueillir. »

Et parce qu’il s’était mis la franchise à dos.