On doute qu’on reverra un jour Deron Williams sur un terrain NBA mais le meneur assure que la porte n’est pas fermée. Absent des parquets cette saison, on peut désormais le retrouver sur les parcours de golf, dans l’Utah.
« Je ne sais pas (si sa carrière est finie). Je peux toujours jouer par-ci par-là », répond-il ainsi.
À 33 ans, l’ancien meneur semble en tout cas nostalgique de ses premières années à Salt Lake City.
« J’ai connu une belle période avec le Jazz. Ce sont les meilleures années de ma carrière, c’est certain, mes plus belles saisons. C’est là où je suis allé le plus loin également, avant ma dernière campagne avec les Cavs, lors de notre run dans la conférence Ouest. J’ai apprécié les moments ici. »
Mais bien sûr, s’il y a eu cette finale de conférence perdue face aux Spurs, en 2007, l’image laissée par Deron Williams à Utah est surtout celle d’un joueur qui a provoqué le départ du légendaire coach, Jerry Sloan.
« Ça surpasse tout le reste, c’est comme ça », confirme Deron Williams. « C’est quelque chose qu’on ne peut pas changer. »
C’était il y a plus de sept ans, et Utah se reconstruit depuis cette date. Sous le regarde attentif de l’intéressé…
« Je les observe, je regarde leurs matchs. Je pense qu’ils ont un avenir brillant avec Donovan Mitchell. Rudy Gobert est toujours une forte et ils ont beaucoup de jeunes joueurs. Mais Donovan Mitchell est la clé de tout ça, c’est certain. »