Qualifiés pour les playoffs, les Sixers s’apprêtent à découvrir un monde qu’une bonne partie de leur effectif n’a vu qu’à la TV. Les J.J. Redick, Amir Johnson et autre Marco Belinelli ont disputé quelques matchs de postseason évidemment, mais le groupe n’y a aucun vécu collectif. Brett Brown en est conscient, mais l’entraîneur préfère voir le côté positif de la chose.
« Il y a des avantages à jouer libéré » tient-il à souligner. « Tu n’as rien à perdre, tu as de l’énergie. Si j’avais le choix, je préférerais avoir une équipe habituée aux playoffs, mais j’adore cette équipe, les gars jouent à fond, et souvent on ne sait pas ce qui va arriver. Ils jouent dur, ça fait partie de notre ADN. Je suis tellement excité à l’idée de vivre cette aventure avec eux. »
Tout sauf LeBron
Avec une fougue alimentée par leur superbe série de huit victoires de suite, les Sixers vivront leur baptême du feu avec le plein de confiance, prêts à jouer crânement leur chance contre n’importe qui.
« Je sens qu’on peut surprendre du monde » poursuit Brett Brown. « Il n’y a pas une équipe dans la conférence Est qui me fasse peur. On les a toutes battues. Tout se passe vraiment bien en ce moment. Il y a un momentum, on sent que de bonnes choses nous attendent. »
Dario Saric n’est pas du même avis : le Croate ne veut pas jouer LeBron James. « C’est un des deux ou trois meilleurs joueurs du monde, voir de l’histoire » lance-t-il avant d’ajouter : « Tous les autres sont les bienvenus ici ». La confiance règne en ce moment à Philly, il ne reste plus qu’à surfer dessus.
« On est conscients que c’est plus prometteur qu’on ne l’aurait cru il y a un mois, mais notre état d’esprit est qu’on peut faire ce qu’on veut » conclut Brett Brown. « On a la puissance de feu nécessaire pour vraiment chambouler l’écosystème de la conférence Est. »