En difficulté, les Pistons cherchent des réponses sur leur banc

Le lune de miel de Blake Griffin chez les Pistons est terminée. Après cinq victoires de suite, obtenues dans la foulée de l’arrivée de l’ancien Clipper, Detroit est rentré dans le rang (cinq défaites en six matches) et cherche désormais des solutions pour rester dans la course aux playoffs. Stan Van Gundy, qui considérait récemment son équipe comme l’une des « plus étranges de la ligue », pointe aujourd’hui du doigt son banc.

Dans la lourde défaite concédée ce dimanche face aux Hornets, il a été surclassé au niveau du scoring (51 à 28), prenant notamment l’eau en fin de premier quart-temps. Même sanction deux jours plus tôt face aux Celtics (65 à 21). « On a tellement de problèmes lorsqu’on fait appel au banc », constate SVG, sans vraiment surprendre. Car derrière sa paire d’intérieurs Blake Griffin – Andre Drummond, le reste de l’effectif évolue un ton en-dessous, surtout en l’absence de Reggie Jackson.

« Ce n’est pas que le banc »

Arrivé quasiment en même temps que Blake Griffin, Jameer Nelson se montre jusqu’ici encore plus maladroit qu’avec les Pelicans. Anthony Tolliver et Langston Galloway sont également plus à la peine ces temps-ci. De même que le rookie Luke Kennard, qui ne parvient plus à marquer plus de cinq points. « Ces deux-là sont en difficulté », dit Stan Van Gundy en référence aux deux derniers cités. « On s’est dit qu’on devrait choisir une autre voie. » En l’occurrence, contre Charlotte, c’était donner du temps de jeu à Dwight Buycks, auteur de 12 points… mais dans le garbage time.

« Mais ce n’est pas que le banc », nuance le coach. « Ce n’est pas une histoire d’envoyer un message. Ils ne jouent pas bien. Les Hornets ont joué avec beaucoup plus d’énergie et d’intensité que nous. Ce n’est pas seulement notre banc, donc ne jetons pas la faute sur quatre ou cinq joueurs, ça concerne toute l’équipe. »

Les Pistons ont plutôt intérêt à opter pour une remobilisation générale. Car Miami, actuel 8e, compte aujourd’hui 2,5 victoires d’avance sur les Pistons, avec seulement une vingtaine de matches à jouer.

« On a toujours une chance de faire parler de nous d’ici le restant de la saison », juge Andre Drummond. « On doit juste augmenter notre énergie et nos efforts et le reste viendra par de lui-même. On ne peut pas continuer à jouer des matches où on se retrouve à 15 ou 20 points de retard avant la pause et ensuite essayer de se battre pour revenir. »

La nuit prochaine, les Pistons se déplacent à Toronto, dont on connait la qualité du banc cette saison…