[Coaching] Avec J.J. Redick, les Sixers peuvent piéger leurs adversaires

S’il avait pris de plus en plus de responsabilités dans la création du jeu à Orlando, J.J. Redick était redevenu un simple shooteur lors de son arrivée aux Clippers. L’an passé, il ne tournait plus qu’à 1.4 passe décisive de moyenne en Californie.

Mais chez les Sixers, on l’utilise à nouveau sa vision du jeu… en se servant de son adresse extérieure.

Dans son édition hebdomadaire sur les systèmes NBA, Ben Falk revient ainsi sur le « Corner Dribble Handoff » mis en place par Brett Brown pour son joueur. Ce nom barbare détaille simplement une action durant laquelle J.J. Redick vient du coin (le corner) pour récupérer la balle directement des mains de son pivot (le dribble handoff) après un écran d’un autre joueur.

Le but de ce mouvement est très simple : obliger le pivot adverse à venir gêner J.J. Redick, dont le shoot doit être respecté, et ainsi affaiblir encore un peu le côté faible afin de forcer le troisième défenseur à faire un choix entre deux joueurs.

C’est une séquence très simple mais très compliquée à défendre car tout se passe en même temps.

Le défenseur qui se trouve sur J.J. Redick le suit tandis que le pivot sort sur le shooteur des Sixers lorsque ce dernier reçoit le ballon. Celui-ci attire donc deux défenseurs pendant un court laps de temps, et ses deux coéquipiers qui viennent de lui poser les écrans en profitent pour mettre le troisième défenseur face à un choix impossible puisqu’il doit à la fois couvrir le pivot qui roule vers le cercle, et l’ailier qui s’écarte vers la ligne à 3-points…

Hier soir, cette séquence a encore piégé deux fois les Warriors, offrant même un dunk à Philadelphie en première mi-temps.