Cela fait un bon moment qu’Andrew Wiggins monte en régime, lui qui n’a pas scoré moins de 20 points depuis 12 matchs. Même si les résultats de Minnesota restent globalement décevants (13e place à l’Ouest), l’ailier canadien prouve progressivement que sa timidité des débuts a disparu.
Face à Toronto, sa ville natale, il n’était nulle question de faire des politesses, bien au contraire. Particulièrement entreprenant, facile en percussion, de plus en plus à l’aise dans la gestion du rythme et l’alternance offensive, Andrew Wiggins a frappé de tous les côtés, en fadeaway contesté, face au panier avec floater ou à trois-points. Sans qu’on ne sache trop d’où cela sorte, il s’est même fendu d’un dunk humiliant pour Jonas Valanciunas, son souffre-douleur d’un soir. Aussi, l’ailier profite plus que jamais de son talent en pénétration pour créer, son point faible jusqu’ici.
Surtout, Andrew Wiggins a mis les tirs nécessaires dans les derniers instants, que ce soit sur son fadeaway à 50 secondes, sa passe pour Tyus Jones ou ses ultimes lancers-francs pour la victoire. Aux côtés d’un très bon Karl-Anthony Towns (29 pts, 14 rbds), le Canadien a prouvé qu’il avait tout d’un grand.
« Andrew était super », a déclaré Tom Thibodeau, très exigeant avec son joueur. « Il s’est vraiment développé dans le secteur de la création et il doit faire encore plus. Il doit faire plus. »
À 21 ans seulement, c’est déjà beau.
https://www.youtube.com/watch?v=iJLE_EFlxME