Matchs
NBA hier
Matchs
hier
Pariez en ligne avec Unibet
  • MIA1.77CHI1.99Pariez
  • NEW1.94SAC1.8Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Eric Gordon, le parfait Lieutenant pour James Harden ?

NBA: Washington Wizards at Houston RocketsSi James Harden assurait au début du mois qu’il allait être All Star sans aucun doute, Eric Gordon ne devrait pas être de la partie à La Nouvelle-Orléans. Mais le sixième homme de luxe des Rockets réalise tout de même une excellente campagne avec 17 points, 3 rebonds et 3 passes de moyenne. 

Le secret ? La musculation… même après les matchs !

« Je ne suis pas surpris », réplique pourtant son ancien coach, Alvin Gentry. « Il avait le même niveau lorsqu’il est arrivé dans la ligue, et quand il est en bonne santé. Et de manière évidente, il est en bonne santé là-bas. »

Pourtant, en cinq saisons avec les Pelicans, il n’est apparu que lors de 221 matchs, sur 410 possibles.

« Les équipes qui gagnent n’ont pas de problèmes de blessures parce qu’elles en font leur priorité n°1 », avance Eric Gordon dans Sports Illustrated. « C’était un passage bizarre, une étrange aventure pour moi à La Nouvelle Orléans. »

Sous-entendant peut-être que les Pelicans ne s’occupaient pas assez de la santé de leurs joueurs, Eric Gordon est en tout cas satisfait d’avoir tourné la page et de jouer à nouveau en pleines possessions de ses moyens. Qui plus est, dans le système tout pour l’attaque de Mike D’Antoni.

« Il nous a un petit peu surpris. On ne pensait pas qu’il serait si bon à la création », apprécie le coach.

Mais le secret, c’est le travail de préparation physique. En coulisses, dans la salle de musculation notamment, les Rockets ont complètement rebâti le corps d’Eric Gordon. Et même après les matchs, à raison de cinq à dix exercices à répéter trois ou quatre fois selon le calendrier de chaque joueur, sachant que chacun effectue le même roulement.

« Je n’ai jamais fait autant de musculation » concède Eric Gordon. « On soulève des poids et des lourds, après les matchs. Qu’il y ait prolongation ou pas, on est en muscu après chaque match. Comme ça, tu as fait ce qu’il fallait et tu es frais pour le lendemain. »

Chez les Rockets, c’est Joe Rogowski qui gère ses sessions, ancien préparateur physique du Magic, justement avec Ryan Anderson. Egalement passé par les Pelicans et également à Houston avec Eric Gordon, l’intérieur confirme les bienfaits de la méthode texane.

« Je faisais de temps en temps de la muscu après les matchs à Orlando. Tout est vraiment réfléchi [à Houston] pour être sûr que le corps sera le plus frais possible pour les soirs de match. On place énormément d’attention sur la prévention pour prendre les devants sur un problème avant qu’il le devienne. »

Le parfait pendant de James Harden ?

Comme à Phoenix où il avait connu ses plus belles heures, Mike D’Antoni a retrouvé sa patte. Son jeu innovateur a été poussé encore davantage, intelligemment modelé autour du talent particulier de James Harden et selon l’air du temps. Et comme le casting a été réussi autour du premier rôle, les Rockets font un carnage.

« Je savais simplement qu’on avait trop de possibilités pour le cinq majeur », rappelle coach D’Antoni sur NBPA.com. « Et tout ça a été résolu grâce à Eric. Ça n’aurait pas marché s’il avait eu des arrière pensées ou s’il n’avait pas vraiment voulu le faire. Mais ça en dit long sur son caractère, il a accepté volontiers et m’a accordé un peu de sa confiance. Il a été super au niveau du relationnel et c’est avec des bonnes personnes qu’on gagne en général. C’est pour ça qu’on a du succès, on a que des bons gars. »

Dans le cas de Gordon en l’occurrence, on ne peut que noter la similitude avec James Harden dans le profil, tous deux arrières plutôt trapus mais néanmoins bons sur leurs premiers pas, et excellents shooteurs par-dessus le marché.

« Je me suis dit que ça serait mieux pour moi de sortir du banc, parce que comme ça, je peux faire le genre de choses que James fait avec le cinq majeur », conclut Gordon.

Pour ce qui est de la saison régulière, la rotation de Mike D’Antoni fonctionne effectivement bien avec Harden et Gordon qui se passent le relais et n’en finissent plus d’écarteler les défenses adverses, l’un avec ses démarrages à gauche et l’autre avec ses finitions à droite. Gordon et Harden pourraient, à terme, c’est-à-dire en playoffs, devenir un duo infernal en même temps sur le parquet.

En effet, Mike D’Antoni apprécie beaucoup la qualité des écrans posés par James Harden et Eric Gordon. L’hydre des Rockets est alors à ses pleins pouvoirs car les scoreurs texans peuvent multiplier les menaces.

Et Eric Gordon peut viser le titre de meilleur sixième homme à ce rythme-là…

« Je veux bien être sixième homme chaque saison. Ce rôle me va parfaitement, j’adore ça. »

https://www.youtube.com/watch?v=rNfgNMnSV6k

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités

Commentaires
Forum (et HS)  |   +  |   Règles et contenus illicites  |   0 commentaire Afficher les commentaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *