Résolution 2017 à Phoenix : transformer le « je » en « nous »

Dotés d’un réservoir de jeunes talents impressionnant, les Suns vivent une nouvelle saison très compliquée avec 11 victoires après 35 matchs et une dernière place de la conférence Ouest. Et malgré la victoire de la nuit dernière contre Miami, Earl Watson exhorte aujourd’hui ses hommes à penser collectivement et non plus individuellement, pour faire de 2017 une meilleure année que la précédente.

« Il faut casser cette barrière mentale de la valeur qu’on se donne individuellement » critique amèrement l’entraîneur dans les colonnes de l’Arizona Sport. « Nous devons passer du « moi » au « nous ». Le « moi », c’est ‘Je suis assez bon pour changer le cours du jeu en attaque, pour scorer et rester dans le match, avoir un impact’. Le « nous », c’est ‘Je dois donner tout ce que j’ai défensivement. En attaque je dois faire circuler la balle pour garder du rythme et de l’endurance’. On doit changer cet état d’esprit. »

Brandon Knight dans le collimateur

Et l’ancien joueur de pointer du doigt l’apport défensif du pauvre Brandon Knight, bouc émissaire s’il en est de la colère de son entraîneur. Replacé sixième homme dans la rotation des Suns, le meneur vit sa pire saison statistique et a même vu Tyler Ulis passer devant lui lors de la défaite contre les Clippers lundi.

« La pression sur le porteur de balle est la plus importante sur ce poste » justifie Earl Watson. « On a le sentiment que Tyler Ulis nous donne ça à chaque fois qu’il foule le parquet. Il ne s’agit pas de scoring, ni du fait de mettre 20 points pour être efficace offensivement, mais de créer une présence défensive. Quand on parle d’instaurer une culture, tu passes la première saison et tu identifies les joueurs qui vont imprimer cet état d’esprit ou fournir le sacrifice physique qu’il faut pour construire cette culture défensivement. »

Des critiques sévères envers le joueur, qui n’est clairement pas le seul fautif chez les Suns. Mais sans doute le plus en danger en vue d’un échange…