La situation était ubuesque : alors qu’Adam Silver et la NBA avaient soutenu publiquement les joueurs désireux de prendre la parole contre les violences policières infligées aux minorités aux États-Unis, sa petite soeur, la WNBA, sanctionnait quant à elle les joueuses qui en faisaient de même.
Sans doute sous la pression de l’opinion publique, et de certaines personnalités telles que Carmelo Anthony, la WNBA a finalement annoncé par voie de presse qu’elle annulait les amendes en question.
« Chacun de nous, au sein de la WNBA, avons le plus grand respect pour la liberté d’expression des joueuses sur des sujets qui leur importent.
Si nous attendons d’elles qu’elles respectent les règles de la ligue et sa ligne directrice en termes d’uniforme, nous comprenons leur désir d’utiliser leur voix pour discuter de questions sociétales importantes. Puisque la ligue fait une pause jusqu’au 26 août pour les Jeux Olympiques, nous projetons d’utiliser ce temps pour travailler avec nos joueuses et leur syndicat sur des moyens de partager leurs opinions auprès des fans et du public et nous les avons informées que nous annulons les amendes récemment imposées. »