[bilan mi-saison] Ryan Anderson mène la danse chez les remplaçants

Les franchises NBA ayant franchi le cap des 41 matches joués, on entame notre habituel bilan individuel à mi-saison avec les traditionnels trophées. Du côté du MVP, Stephen Curry sera difficile à déloger, mais en revanche, le suspense est de mise pour les autres récompenses. Après avoir passé en revue les potentiels MIP, c’est au tour des sixièmes hommes.

1- Ryan Anderson (New Orleans)

2015/16 : 16.8 pts, 6.1 rbds, 1.0 pd, 44.0% aux tirs, 38.5% à 3-points en 31 minutes

C’est un habitué du classement qui truste la première place. Élu MIP en 2011, il fait maintenant le bonheur du banc des Pelicans. Ailier fort capable d’étirer le jeu, il joue plus de 30 minutes par match pour apporter le deuxième plus grosse contribution au scoring de New Orleans, avec les meilleurs pourcentages de sa carrière. Pas encore suffisant pour faire retrouver des couleurs à sa franchise, mais Ryan Anderson reste la référence en sortie de banc de la ligue, si on parle d’apport offensif efficace.

2- Will Barton (Denver)

2015/16 : 15.6 pts, 6.2 rbds, 2.5 pds, 44.9% aux tirs, 38.9% à 3-points en 29 minutes

Le doublé Most Improved Player + Meilleur sixième homme, ce n’est arrivé qu’une fois en NBA (Darrell Armstrong en 1999). Will Barton pourrait donc être le second, même si la route reste encore longue. L’air de la montagne lui a changé la vie, lui qui ne marquait pas plus de 3 points par match avec les Blazers. Chez les Nuggets, il s’éclate comme leader d’une « second unit » qui le laisse prendre le jeu à son compte. Le genre de joueur qui peut changer le cours d’un match.

3- Victor Oladipo (Orlando)

2015/16 : 13.5 pts, 4.9 rbds, 4.0 pds, 40.5% aux tirs, 34.5% à 3-points en 30 minutes

Nouveau coach à Orlando, et nouvelle philosophie. En cours de saison, Scott Skiles a décidé d’utiliser Victor Oladipo en sortie de banc, et de faire confiance à la paire Payton-Fournier. Forcément, c’est difficile à avaler pour celui qui avait terminé l’exercice précédent à 18 points de moyenne. Mais même si ces statistiques ont baissé, il a maintenant un vrai rôle d’energizer, qui correspond parfaitement à ses qualités physiques. Ses bonnes aptitudes défensives permettent également un second souffle au Magic, qui montre des choses intéressantes, par période, cette saison.

Les récents problèmes physiques d’Elfrid Payton ont néanmoins permis à Victor Oladipo de revenir dans le cinq majeur depuis début janvier et il faudra voir s’il y reste. Dans ce cas, il ne pourra logiquement pas prétendre au trophée.

4- Manu Ginobili (San Antonio)

2015/16 : 10.3 pts, 3.0 rbds, 3.5 pds, 45.7% aux tirs, 37.3% à 3-points en 20 minutes

L’archétype du sixième homme en NBA. Déjà récompensé en 2008, Manu Ginobili fait encore partie des prétendants cette saison. Difficile à croire à 38 ans et après 14 saisons dans la grande ligue, mais cette année encore, l’Argentin est capital pour les Spurs. Sa science du jeu, sa vision magique et son expérience sont indispensables à l’institution texane. Il réalise tout de même ses plus faibles scores en points et en minutes jouées de sa carrière, mais les cartes ont été redistribuées à San Antonio, et « El Manu » a toujours une très bonne main.

5- Darren Collison (Sacramento)

2015/16 : 13.1 pts, 4.6 pds, 45.8% aux tirs, 36.1% à 3-points en 29 minutes

Le petit meneur des Kings a tout connu la saison dernière. Un début d’exercice excellent et, malheureusement, une vilaine blessure à la hanche qui l’a mis sur le flanc en mars dernier. Avec l’arrivée de Rajon Rondo, il a en plus perdu son poste de titulaire, mais ça n’a pas affecté son importance au sein de la franchise. Derrière l’ancien meneur des Celtics, il joue un peu moins que la saison passé, mais continue d’apporter son énergie et son scoring en sortie de banc.

Mentions : Andre Iguodala, Jeremy Lin, Jrue Holiday, Tristan Thompson, Enes Kanter…

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