Rodney Stuckey a redoré son image

Free agent non protégé, Rodney Stuckey n’a pas trop à s’inquiéter pour son avenir puisque Larry Bird a déjà annoncé qu’il espérait le conserver.

« Je veux qu’il revienne. Il a été super. Il a travaillé plus dur que n’importe qui, » déclare Larry Bird au Indianapolis Star. « Tout ce qu’on lui a demandé au début de l’année, il l’a fait. Il a été fantastique. Il sait à quel point je veux qu’il reste, je lui ai dit à la fin de la saison. »

De son côté, le joueur a annoncé vouloir rester mais si les choses ne se passaient pas ainsi, il n’a pas vraiment à s’inquiéter puisque plusieurs équipes, dont les Bulls, s’intéresseraient à lui.

Plus important encore, l’ancien Pistons peut aujourd’hui se réjouir de ne plus souffrir d’une réputation de joueur difficile.

En effet, l’été dernier, alors qu’il testait le marché, le téléphone de son agent n’avait pratiquement pas sonné et pour cause, les franchises s’inquiétaient de son comportement dans le vestiaire.

« Toujours de mauvaise humeur, on ne peut pas le coacher, c’est un mauvais gars, on ne peut pas gagner avec lui, » énonce un insider anonyme de la conférence Est à propos de ce que qui se disait sur Stuckey l’été dernier. « Il est l’un des joueurs les plus incompris de cette ligue. »

« Je savais que je n’étais pas ce genre de personne »

Jeté trop tôt dans le grand bain au poste de meneur titulaire après le départ de Chauncey Billups, Stuckey était un joueur au fort potentiel mais la frustration liée à ses performances dans un rôle qu’il ne parvenait pas à assumer ainsi que la gestion en interne des Pistons de l’époque l’ont glissé dans la peau du parfait bouc émissaire.

« Je savais que je n’étais pas ce genre de personne. A Detroit, il n’y avait aucune structure et quand c’est le cas, vous allez forcément traverser des choses difficiles. On ne pouvait jamais se sentir à l’aise ou solutionner quoi que ce soit puisque tout changeait tout le temps et je n’aimais pas ça. »

Décrit par Larry Bird comme un grandprofessionnel, Stuckey devrait donc vivre un été bien plus serein et peut clairement espérer décrocher un contrat plus intéressant que les 1.2 million sur un an que les Pacers avaient été les seuls à lui proposer l’an dernier.